Absent des terrains depuis le début de l’été, Uini Atonio n’est pas resté inactif pour autant.

Touché à l’ischio-jambier en juin, le pilier droit du Stade Rochelais a traversé une longue période de convalescence qui l’a éloigné de la compétition pendant près de six mois. Une pause forcée qu’il a utilisée pour vivre le rugby autrement et préparer doucement son retour.

Pendant cette période délicate, l’international français a même changé de rôle. Toujours au club, Atonio a intégré le staff de Ronan O’Gara en début de saison, en tant qu’entraîneur de la mêlée. Une manière de rester utile malgré la blessure, mais aussi de transmettre son expérience aux jeunes avants rochelais.

Une mission nouvelle, parfois déroutante, qu’il a acceptée avec recul, quelques jours seulement avant de retrouver la compétition face à Leicester.

Même éloigné du terrain, le pilier de 36 ans n’a pas totalement coupé avec l’équipe de France. En novembre, lors de la tournée d’automne, il est passé par Marcoussis pour accompagner les Bleus, dans un contexte un peu particulier.

Comme Antoine Dupont, lui aussi en phase de reprise, Atonio s’est entraîné à l’écart du groupe.

Il s’est confié via L’équipe :

« J’étais aussi là pour pousser un peu Antoine Dupont, se marre celui qui s’est retrouvé en phase de reprise en même temps que le demi de mêlée. Parce qu’on s’entraînait tous les deux sur le côté. Et Fabien Galthié trouvait que c’était pas mal pour le groupe que je vienne, pour rigoler un petit peu et faire quelques blagues. »

Au-delà de l’ambiance, ce passage à Marcoussis avait surtout un objectif très concret : évaluer son état de forme. À ce moment-là, le pilier n’avait pas encore retrouvé le ballon.

« J’y suis allé pour reprendre la course et pour voir où j’en étais. Parce que je n’avais pas encore repris le rugby à ce moment-là. »

Une étape importante dans son processus de retour, près d’un mois avant son véritable come-back sur les terrains.