Le rugby sud-africain perd l’une de ses figures. Bevin Fortuin, ancien arrière international des Springboks devenu entraîneur, est décédé jeudi 11 septembre à l’âge de 46 ans, victime d’un probable infarctus alors qu’il s’apprêtait à diriger une séance avec les Northam Rhinos.

Le club qu’il encadrait a immédiatement réagi en saluant « l’impact immense de Bevin sur le rugby et sur la vie des joueurs et supporters », ajoutant : « Notre communauté ressent profondément sa perte, mais le ciel s’enrichit de sa présence. »

Une carrière de joueur marquée par la régularité

Formé aux SWD Eagles, Fortuin rejoint les Free State Cheetahs, où il s’impose dans le rugby sud-africain et dispute le Super Rugby à 22 reprises entre 2006 et 2008. Ses performances lui ouvrent les portes des Springboks, qu’il honore à deux reprises : contre l’Irlande en 2006, puis face à l’Australie lors du Tri-Nations 2007.

Du terrain aux bancs de touche

De retour aux Eagles en 2009, il termine sa carrière de joueur avant d’embrasser la voie d’entraîneur. Avec le club amateur de Blanco, il décroche le titre national en 2012 comme joueur-entraîneur.

Rapidement, il intègre le staff des Eagles, dont il prend les rênes jusqu’en 2015. Sa réputation l’amène ensuite aux Blue Bulls, où il participe à la formation des jeunes et au développement de l’équipe professionnelle.

Fortuin laisse derrière lui sa femme et son fils, mais aussi le souvenir d’un homme passionné, respecté pour sa rigueur et sa bienveillance. Sa disparition soudaine endeuille une communauté rugby qui perd un mentor autant qu’un ancien international.