Cet été, l’US Carcassonne a enrôlé le pilier de la fratrie Taofifenua : Killian !

Le joueur de 25 ans a quitté le Biarritz Olympique pour rejoindre l’USC.

Interrogé via La Dépêche, le solide pilier gauche a expliqué sa décision de signer à Carcassonne. Extrait:

Le projet… Et l’entraîneur, surtout (Bernard Goutta). Aussi curieux que cela puisse paraître je ne le connaissais pas du tout. On s’est rencontré en avril quand j’étais à Biarritz, et son discours m’a pleinement convaincu. Tellement d’ailleurs que même si Carcassonne était resté en Nationale, j’aurais tout de même rejoint le club.

Il explique ensuite pourquoi il a accepté de changer de poste, en passant de talonneur à pilier gauche. Extrait:

Je me suis mis d’accord avec le directeur général du club de Biarritz, Matthew Clarkin, qui me voyait bien en pilier. « Je pense que tu as une carrière à faire en pilier gauche », m’a-t-il dit. Je l’ai écouté. Même si j’étais bien talonneur, ça a un peu changé depuis. J’ai pris dix kilos justement pour ce poste.

Il indique ne pas avoir de réelle préférence pour un poste. Extrait:

Du moment que je suis sur le terrain, ça me suffit amplement. Maintenant, comme je me perfectionne à gauche, je dirais donc numéro 1. Mais pas 3, qui est un poste plus compliqué. Mon frère Sébastien (actuel joueur de Provence Rugby) qui occupe le poste de pilier droit m’accompagne beaucoup dans ce changement de poste. J’ai déjà dû modifier mes entraînements, ma technique, l’alimentation… On force beaucoup plus sur les cervicales à gauche qu’au talon. Je reste néanmoins polyvalent pilier gauche/talonneur.

Selon lui, Carcassonne peut jouer le milieu de tableau lors de cette saison 2025 / 2026. Extrait:

Il y a un très bon groupe. Je m’attendais déjà un peu à ce qu’il y ait beaucoup d’ambiance et que l’on s’entende bien. Mais pas autant. Côté terrain idem. On est beaucoup de nouveaux, il faut donc que la mayonnaise prenne. Je trouve qu’il y a un bon niveau rugbystique. On peut clairement jouer un milieu de tableau. Il ne faut surtout pas parler de maintien, car c’est le meilleur moyen de se mettre la pression.