Un final à suspens

Un final à suspens

19 février 2012 - 9:54

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Pour ce troisième rendez-vous de l’année au Stade de France, Paris recevait une équipe de Toulon solidement accrochée à sa troisième place au classement et en confiance grâce à ses deux dernières sorties. En manque de confiance à l’extérieur, le Stade se devait de réagir à domicile. Dans une rencontre physique et serrée, les Parisiens n’ont jamais su se défaire du piège Toulonnais. Avec les retours de ses internationaux, il pouvait marquer un grand coup en s’imposant une nouvelle fois face à une équipe qui joue pour la qualification aux phases finales.

Il n’en sera pas ! La faute à une première mi-temps où les Parisiens n’ont jamais réussi à concrétiser leurs ambitions et à un jeu au pied catastrophique. Face à cette défaillance, Toulon va tranquillement en profiter. Acculé dans son camp, Toulon se montre efficace par le biais de ses buteurs. Leur avantage est immérité mais leur tactique d’attendre les fautes adverses est bien rodée. Paris a bien tenté de mettre du rythme, cependant, la défense du RCT l’empêche d’enchaîner. De plus, les libérations de balles sont parfois trop lentes pour réellement prendre l’ascendant. Fort en conquête, Paris ne désespère pas et va revenir logiquement à hauteur de Toulon (30’ 6-6). Paris peut s’en mordre les doigts. A force de ne pas prendre l’avantage au score, il laisse le RCT à sa portée. Les Toulonnais n’en demandaient pas temps et vont même rentrer aux vestiaires avec l’avantage au tableau d’affichage sur une pénalité de Giteau (40’ 6-9). Au contraire du Stade, le RCT a été très efficace.

Paris n’a pas su continuer sur sa lancée. Le début de la seconde période sourit enfin aux Parisiens. Décidé à prendre le large, Paris voit enfin sa domination concrétisée par une pénalité de Julien Dupuy et un essai de Pascal Papé ; son troisième cette saison au Stade de France (46’ 16-9). Le Stade avait l’occasion d’emballer la rencontre et définitivement s’envoler. Cela ne se produira pas à cause des Toulonnais accrocheur. Pire, le Stade va s’endormir et laisser le RCT revenir (55’ 16-12). A tout moment, les Varois peuvent profiter de la fragilité Parisienne pour réaliser un hold-up. Ils en sont d’ailleurs pas loin puisque ils se font de plus en plus pressants. Les changements opérés par Bernard Laporte ont semble-t-il fait énormément de bien à cette équipe. 
Complètement défaillant en touche, Toulon tient tout de même le Stade à sa hauteur. Au terme d’un final à suspens, Paris avait de nouveau mis la main sur le ballon. Alors que la victoire se dessinait grâce à une pénalité de Julien Dupuy (70 19-12), Toulon va se montrer une nouvelle fois efficace. Et cette fragilité qui se faisait sentir va crucifier les Parisiens. Après un exploit personnel de Giteau, le RCT se réorganise et trouve enfin la faille par Armitage (80’19-17). Le buteur toulonnais ne tremble pas et égalise. Ce match nul n’arrange absolument pas le Stade qui va devoir se relever pour continuer à rêver à la qualification pour les phases finales.

Site officiel du Stade Français

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  1. borsalino83 19 février 2012 at 10h

    ça n 'a rien a voir avec l'article,mais cela ça doit faire rire mourad, mais il faut souligner l'arbitrage de mr berdos qui est vraiment bidonau cour du match bergle -montpellier, il va siffler un plaquage haut imaginaire alors qu'il ne siffle pas celui sur palisson contre clermont alors qu'il a 2 m de l'action,qu'il aille arbitré la federal 1 ou il est vraiment mauvais ou malhônnete mais il faut qu'il soit santionné aussi de 130 jours d'arbitrage en federale

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