Un jeune rugbyman de 21 ans trouve tragiquement la mort
Un jeune rugbyman de 21 ans trouve tragiquement la mort
Le dimanche 15 juin 2025 à 22:34 par David Demri
0 Commentaire
Publicité
La ville d’Hagetmau est en deuil. Adrien Lanners, jeune rugbyman de 21 ans formé au Sport Athlétique Hagetmautien (SAH), a perdu la vie dans un accident de la route survenu dans la nuit du 12 au 13 juin en Martinique.
La nouvelle, tombée samedi 14 juin via Sud-Ouest, a bouleversé la commune et le monde amateur du rugby régional.
Une vie fauchée en pleine construction
Arrivé sur l’île en janvier dernier pour y entamer un nouveau chapitre professionnel, Adrien Lanners s’était rapidement acclimaté. Il projetait de travailler à long terme en Martinique, où il avait rejoint une entreprise locale dans la continuité d’un parcours initié à Samadet, à la Copland, aux côtés de son beau-père.
Avant cela, il s’était illustré dans le bâtiment, au sein de l’entreprise Saint-Lézer construction, où son sérieux et son esprit d’équipe étaient unanimement salués.
Mais au-delà de ses engagements professionnels, Adrien vivait et respirait rugby.
Un pur produit du SAH
Formé au SA Hagetmau, le jeune troisième ligne centre s’était forgé une solide réputation sur les pelouses régionales. En 2022, il avait contribué à un moment fort du club en décrochant le titre de champion d’Aquitaine Régionale 1 avec l’équipe junior.
Cette saison, en pleine reconversion vers le poste exigeant de pilier droit, il avait fait ses premiers pas en équipe première. Toujours prêt à relever les défis, il incarnait l’abnégation et la passion du rugby amateur.
Engagé également dans la vie locale, il avait rejoint la Peña Pounard, symbole de son intégration et de son attachement à la culture hagetmautienne.
Une onde de choc à Hagetmau
L’annonce de son décès a plongé sa famille, ses amis, ses coéquipiers et toute la communauté locale dans une profonde tristesse. En Martinique, Adrien avait déjà repris une licence dans un club de rugby, preuve que même à plus de 6 000 km de ses racines, l’ovalie restait son point d’ancrage.
La grande famille du SAH, du rugby landais et tous ceux qui l’ont croisé n’oublieront pas Adrien.
Publicité
0 Commentaire