Un joueur de Castres admiratif : « Quand j’étais petit, j’allais souvent voir le RCT »
Un joueur de Castres admiratif : « Quand j’étais petit, j’allais souvent voir le RCT »
Le vendredi 13 juin 2025 à 11:08 par David Demri
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À seulement 21 ans, Théo Chabouni s’apprête à vivre un tournant décisif dans sa jeune carrière.
Ce samedi soir (21h05), sur la pelouse du stade Mayol, l’arrière castrais découvrira l’intensité des phases finales du Top 14, un moment qu’il a longtemps imaginé devant sa télévision… et qu’il s’apprête désormais à vivre crampons aux pieds.
Une saison charnière pour le jeune Olympien
Longtemps considéré comme une promesse au sein de l’effectif tarnais, Chabouni est désormais une valeur sûre du Castres Olympique. Avec 24 feuilles de match et quatre essais inscrits cette saison, le natif de Vitrolles n’a pas seulement gagné du temps de jeu : il a imposé son style.
Explosif, tranchant dans ses appuis, régulier dans l’effort, il s’est affirmé comme une pièce essentielle du dispositif tarnais.
« Je pense que j’ai pris en maturité dans le jeu. Le fait d’enchaîner les matchs m’a permis de prendre en assurance. J’ai pris conscience que tous les petits détails comptent. Je sais que j’ai encore beaucoup de choses à améliorer mais je sens que je suis en confiance. Je me sens bien dans le groupe et avec le staff », confie-t-il avec lucidité via La Dépêche.
De Mayol à Mayol : la boucle est presque bouclée
L’histoire a de l’écho. Car c’est au stade Mayol, le 14 septembre dernier, que Théo Chabouni a connu sa première titularisation en Top 14, lors d’une rencontre tendue face au RC Toulon. Ce soir-là, le Castres Olympique s’était imposé (28-30) dans un match aux allures de révélateur pour le jeune arrière.
« Il y avait beaucoup d’excitation. Toute ma famille était au stade. Xavier Sadourny m’avait mis en confiance. Il m’avait dit de me libérer, de me lâcher. J’avais essayé d’être le plus propre possible. Je pense que j’avais réussi une performance aboutie même si elle n’était pas non plus de très grande envergure », se souvient-il avec franchise.
Ce samedi, le contexte sera tout autre. Fini le simple match de championnat. Place à l’intensité des barrages, à l’élimination directe, aux rêves de Brennus.
Des racines méditerranéennes, une formation solide
Avant d’atterrir sur les bords de l’Agout en 2021, Théo Chabouni s’est forgé dans le sud. Formé à Provence Rugby, il a également évolué un an au pôle espoirs du RCT, croisant sur son chemin Louis Le Brun, Marius Domon, Jules Coulon ou Mattéo Le Corvec, qu’il retrouvera ce week-end en face. Mais les amitiés s’effaceront dès le coup d’envoi.
« C’était un peu le derby, le gros match qu’on attendait comme Castres-Toulouse ici », glisse-t-il à propos de ses confrontations passées face au RCT.
Et l’émotion ne sera pas absente samedi, pour celui qui a grandi non loin de Toulon : « Quand j’étais petit, j’allais souvent voir le RCT. C’est un réel plaisir de jouer à Mayol. C’est cool pour la famille mais même si c’était à Vannes, je pense que mes proches se seraient déplacés parce que c’est un événement à part. Quand j’étais petit, je regardais les phases finales à la télévision. Pouvoir jouer ce genre de matchs, c’est exceptionnel ».
Un avenir déjà scellé
Récompensé il y a quelques jours par l’Oscar Espoir du Midi Olympique, Théo Chabouni ne compte pas s’arrêter là. Son engagement jusqu’en 2028 avec Castres prouve à la fois la confiance du club et sa volonté de s’inscrire dans la durée.
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1 Commentaire
Tiens pour compter les anciens toulonnais à Castres, un de plus! A croire que Castres vient faire le marché par ici!! Lui, il n’a même pas attendu d’être espoir pour partir… Mais au moins, il ne dit pas qu’il aurait voulu et gna gna et gna gna. Il a compris qu’il était professionnel