Un joueur de l’USAP se lâche : « Grenoble nous a cassé les c***** tout le match ! »
Un joueur de l’USAP se lâche : « Grenoble nous a cassé les c***** tout le match ! »
Le dimanche 15 juin 2025 à 21:43 par David Demri
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L’USAP s’est imposé d’un rien contre Grenoble, ce samedi, lors de l’access match (11-13).
Grâce à cette victoire remporté sur la pelouse du Stade des Alpes, Perpignan se maintien de justesse en Top 14.
Interrogé via Midi Olympique, le troisième ligne Catalan Noé Della Schiava a relâché toute la pression.
Il confirme avoir connu une année « de merde » avec l’USAP et s’être retrouvé en grande difficulté face au FCG. Extrait:
Il y a plus que de la joie ce soir. Franchement, je n’arrive pas à m’en rendre compte. Grenoble nous a cassé les c… tout le match. Pendant quatre minutes, ils ont envoyé du jeu, ils ont tabassé. Ça a été très dur. On savait que ça allait être compliqué. Voilà, on est en Top 14, le job est fait. Ça fait plaisir parce qu’on s’est tapé une année de merde. Maintenant, on va profiter parce qu’on n’a pas beaucoup profité cette saison.
Il explique pourquoi l’USAP a réussi à s’imposer. Extrait:
Le groupe est resté soudé tout au long de ce match. On était mené à la mi-temps mais on ne s’est pas lâché. Tout le monde savait que ce serait tendu entre deux équipes qui avaient à cœur d’aller chercher la gagne. Si on lâchait, que ce soit trente secondes ou une minute, ça aurait été fini. À chaque fois, nous sommes arrivés à nous retrouver, que ce soit chez les avants comme les arrières.
Il est revenu sur le secteur de la mêlée. Extrait:
Franchement, c’était mitigé. En deuxième mi-temps, il y a eu des moments où on a subi un peu. Mais, même après ça, comme je l’ai dit, on a réussi à se resserrer, à rester soudés, à se regarder dans les yeux. Quand on s’est regardé dans les yeux, on s’est dit qu’on allait le faire, qu’on croyait tous en nous.
Il espère que Perpignan réussira à éviter un tel scénario la saison prochaine. Extrait:
C’est un match que tu ne veux pas revivre. Si on peut l’éviter à l’avenir, on l’évitera. Il y avait cette atmosphère, cette chaleur… C’était l’horreur. Mais jusqu’à la fin, tu te donnes à fond. Car tu te dis que c’est le dernier match de la saison, qu’il n’y a plus rien après.
Il faut qu’on gagne plus de matchs à l’extérieur. Si on en remporte un de plus, on est douzième. S’il y en a deux de plus, on peut taper la huitième place. Je ne sais pas si c’est une saison charnière ou pas. Je ne sais pas comment l’appeler mais, ce qui est sûr, c’est que l’on a eu un très bon groupe toute la saison. Jusqu’à la fin de l’année, tout le monde est resté ensemble, sur tous les entraînements. Franchement, ça a fait plaisir de voir tous les mecs du groupe nous encourager en sortant de l’hôtel avant de monter dans le bus. À ce moment-là, tu te dis que c’est beau et que tu es plus qu’une équipe.
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