Un joueur de Pro D2 met sa carrière en pause pour éviter le pire !
Un joueur de Pro D2 met sa carrière en pause pour éviter le pire !
Le mardi 10 juin 2025 à 12:30 par David Demri
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Coup d’arrêt brutal pour Joaquin De La Vega. L’ouvreur argentin de Colomiers, engagé en Pro D2, a annoncé sur ses réseaux sociaux qu’il mettait sa carrière entre parenthèses, conséquence directe de commotions cérébrales à répétition.
Si le joueur n’évoque pas explicitement une retraite définitive, son message sonne comme une pause indéterminée… voire un adieu au rugby professionnel.
Arrivé en France en 2023, De La Vega (26 ans) s’était rapidement imposé dans l’effectif columérin. Auteur de 14 apparitions cette saison avant d’être contraint de s’éloigner des terrains en février, le demi d’ouverture faisait partie des éléments clés de l’US Colomiers. Mais l’accumulation des traumatismes crâniens a poussé l’international argentin à revoir ses priorités.
Dans une publication poignante sur Instagram, il a partagé ses émotions : « Même si c’est difficile pour moi, j’essaie de penser aux moments incroyables que j’ai vécus et non à ce qui se serait passé. Merci à tous ceux qui ont pris un moment pour me donner de l’amour. »
Une déclaration empreinte de gratitude mais aussi de lucidité sur la gravité de sa situation.
Le cas De La Vega illustre une problématique de plus en plus centrale dans le monde du rugby professionnel : celle des commotions cérébrales, dont les conséquences peuvent être lourdes et irréversibles. À l’image d’autres joueurs contraints de lever le pied, l’Argentin fait partie de cette génération confrontée aux limites physiques du haut niveau.
Pour l’US Colomiers, cette mise en retrait laisse un vide dans l’effectif et une incertitude sur l’avenir d’un joueur encore jeune, mais fragilisé.
Pour le rugby en général, c’est un signal de plus qui rappelle l’urgence de mieux protéger les athlètes face aux risques neurologiques liés au jeu.
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Sujet vraiment préoccupant, on doit trouver des solutions rapidement et même le risque zéro n’existe pas, il faut revoir la copie. Nombre de matchs ? règles au placage ? Surveillance et examens (scanner) plusieurs fois dans l’année ? protocole renforcé ? Et chez les jeunes, peut-être s’inspirer de ce que font nos amis NZ qui ont des catégories avec placage et des catégories sans, des équipes avec limitation du poids selon l’âge…