Le voyage a été long, mais les Bleus sont enfin arrivés à destination. Ce jeudi, les joueurs du XV de France ont posé le pied en Nouvelle-Zélande pour entamer leur tournée estivale, première étape d’un périple attendu face aux All Blacks.

Un groupe scindé en deux vols distincts a rejoint Auckland, point de départ avant le déplacement vers Dunedin où se jouera le premier test-match, le 5 juillet.

La délégation française a pris le large à bord de deux itinéraires séparés, via Singapour et Dubaï, avec des escales prolongées. Ce découpage logistique, bien différent du précédent déplacement en Argentine, a permis à tous les joueurs de voyager dans les conditions de la classe affaires. L’objectif ? Favoriser une meilleure récupération après plus de vingt heures de vol.

Adapter les corps au fuseau néo-zélandais

Avec dix heures de décalage entre la France et la Nouvelle-Zélande, les joueurs ont suivi des consignes précises dès le départ : limiter le sommeil sur le premier vol, puis dormir profondément sur le second pour faciliter l’ajustement au rythme local et atterrir reposés à Auckland, en milieu de journée.

Sur place, les organismes ont immédiatement été sollicités. Malgré la grisaille hivernale, les tricolores ont profité d’une météo relativement douce pour s’oxygéner. Certains ont même gravi les pentes verdoyantes du Mont Eden, volcan endormi surplombant la ville, pour capter un maximum de lumière naturelle et lutter contre les effets du décalage horaire. L’objectif de cette première journée était clair : rester actif pour retarder le sommeil et éviter le coup de fatigue.

Léo Barré attendu plus tard

Seul absent au rendez-vous : Léo Barré. L’arrière du Stade Français, victime d’un léger traumatisme à la cuisse, a vu son départ différé par précaution comme l’explique L’équipe.

Léo Barré débarquera en Nouvelle-Zélande avec les finalistes du Top 14, dans les jours à venir donc.

En route vers la préparation

Dès vendredi, le staff a prévu une journée centrée sur la récupération post-vol et une séance d’entraînement légère dite « de clarté », qui marquera le véritable lancement de la préparation. Dans quelques jours, l’intensité va monter d’un cran pour les Bleus, qui entendent bien défier les Néo-Zélandais avec ambition.