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Le Stade Français traverse une période délicate sur l’axe gauche de sa mêlée. Déjà privé de Sergo Abramishvili, victime d’une commotion en avril dernier et dont la reprise reste incertaine, le club parisien vient de perdre Isaac Koffi pour plusieurs semaines.

Le jeune pilier de 20 ans, sorti dès la 4e minute du match à Pau (34-10) après un K.-O. impressionnant, souffre d’une blessure à l’épaule et d’un nerf touché. Bien qu’il ait retrouvé une certaine sensibilité dans le bras et les doigts, la durée exacte de son indisponibilité n’est pas encore connue.

De son côté, Abramishvili, déjà victime de plusieurs commotions la saison passée, a tenté une reprise cet été mais a de nouveau ressenti des maux de tête. Son retour demeure incertain.

Résultat : seuls Moses Alo-Emile et la recrue Thierry Paiva sont actuellement opérationnels au poste de pilier gauche. Une situation qui pousse le club de la capitale à rechercher activement un renfort.

La quête est toutefois semée d’embûches. D’abord parce qu’il est difficile de convaincre un joueur de s’engager pour une courte durée, le besoin immédiat ne concernant que quelques mois. Ensuite, parce que la masse salariale du Stade Français est déjà proche du plafond imposé par le salary cap.

Pour dégager de la marge, la direction cherche une porte de sortie à Louis Foursans-Bourdette, capable de jouer demi de mêlée ou demi d’ouverture, mais sans succès jusqu’ici.

En attendant, les dirigeants poursuivent leur prospection afin de consolider un effectif fragilisé à un poste clé, où la rotation s’annonce indispensable pour tenir la cadence du Top 14.