Le demi de mêlée néo-zélandais n’a plus joué cette saison et va relancer sa carrière à l’étranger.

Le dossier traînait depuis plusieurs semaines, il est désormais sur le point d’être acté : Brad Weber va quitter le Stade Français avec effet immédiat. Le club parisien et le joueur ont trouvé une sortie qui arrange tout le monde, ouvrant la voie à un nouveau chapitre pour l’ancien All Black.

Une aventure parisienne qui n’a jamais vraiment décollé

Arrivé à Paris juste après la Coupe du monde 2023 — compétition à laquelle il n’avait pas participé — l’ex-international néo-zélandais avait été recruté pour apporter son expérience au poste de demi de mêlée. Il avait d’ailleurs débuté lors du derby face au Racing 92, conclu par une défaite (9-13).

Sa première saison avait été solide : 18 matchs, une demi-finale de Top 14, et une intégration réussie dans un groupe qui visait haut.

Mais la suite s’est assombrie. Une grosse blessure à la cheville lors de la 16e journée face à Pau l’a éloigné durablement des terrains. L’opération a laissé des traces et Weber n’a jamais retrouvé son niveau d’avant. Cette année, malgré un comportement exemplaire, il n’a pas disputé la moindre minute en match officiel.

Un départ logique… et utile pour les deux camps

Face à la nouvelle hiérarchie installée par Paul Gustard, Weber savait que le temps de jeu ne reviendrait pas. Le club, lui, dispose déjà de solutions solides avec Tawera Kerr-Barlow, Paul Abadie ou encore Thibault Motassi.

Les discussions ont donc rapidement permis d’avancer vers un accord.

Comme le confie Midi Olympique, les échanges ont permis de trouver « un terrain d’entente » qui convenait aux deux parties.

Pour le Stade Français, cette séparation permet d’alléger la masse salariale. Pour Weber, c’est surtout l’opportunité de relancer sa carrière ailleurs… et ce sera au Japon.

Cap sur le Japon

Le demi de mêlée de 18 sélections (2015-2022) s’est engagé verbalement avec une formation japonaise. Le nom du club n’a pas filtré, mais l’issue ne fait désormais plus aucun doute : sa libération de contrat à Paris est imminente.

Weber va ainsi se rapprocher de la Nouvelle-Zélande tout en rejoignant un championnat attractif pour de nombreux internationaux en quête d’un nouveau souffle.