Toujours avide de progresser, Matthieu Jalibert cherche à s’inspirer des plus grands champions.

Dans un entretien accordé à L’Équipe, l’ouvreur de l’UBB a confié avoir récemment entamé la biographie de Novak Djokovic, dont il admire la force mentale : « Les grands champions m’intéressent. C’est toujours inspirant. »

Mais c’est surtout une autre lecture qui l’a marqué : celle de Jonny Wilkinson, légende du RC Toulon et héros de l’Angleterre championne du monde en 2003. « Elle était impactante. Wilkinson était tracassé. Il avait ses angoisses, peur du jugement. »

Une rencontre avortée mais toujours en projet

De cette découverte est née une idée : collaborer directement avec l’ancien numéro 10 anglais pour perfectionner son jeu au pied et sa préparation mentale.

« On a été en contact. L’année dernière, on devait aller à Londres faire une séance de jeu au pied, de la visualisation avec lui, le rencontrer, discuter, prendre de l’expérience et les conseils. Mais je me suis blessé et on n’a jamais trouvé le temps pour cause d’agendas chargés. »

Le projet, repoussé, reste d’actualité. Jalibert en est persuadé :

« On l’a encore en tête. Jonny avait été très ouvert et très intéressé par l’idée de collaborer. Je pense que c’est quelque chose qui va se faire prochainement et j’ai hâte. Il a pas mal de choses à m’apporter. Ça va se faire j’espère ! »

Un maître pour un disciple

À 25 ans, l’ouvreur bordelais est déjà l’un des cadres de l’équipe de France. Mais conscient que son jeu au pied et sa gestion des moments clés peuvent encore progresser, il ambitionne de marcher sur les traces de Wilkinson, dont la précision et le mental ont marqué une génération entière.

La perspective d’une collaboration entre le maestro anglais et l’héritier français fait déjà saliver les supporters.