Un joueur du Top 14 totalement impressionné : « Le championnat français est beaucoup plus fort que le Super Rugby ! »
Un joueur du Top 14 totalement impressionné : « Le championnat français est beaucoup plus fort que le Super Rugby ! »
Le jeudi 18 septembre 2025 à 14:00 par David Demri
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De retour après quinze mois loin des terrains, Tom Staniforth vit chaque minute comme un privilège.
Le deuxième ligne australien du Castres Olympique s’est confié via Midi Olympique sur ses émotions après sa reprise, la longue traversée du désert qu’il a connue et la force qu’il retire de son entourage.
La joie de retrouver le terrain
Après sa première apparition face à Toulon, l’Australien ne cache pas son bonheur.
« Je me sens très bien, je suis vraiment heureux de rejouer, de pouvoir m’entraîner à nouveau et de passer du temps avec mes amis. Fouler à nouveau une pelouse en match officiel a été un grand moment d’émotion. »
La crainte d’une fin prématurée
Staniforth admet avoir douté de son avenir sportif.
« Oui. Je suis passé par une période où j’ai eu très peur de ne pas pouvoir rejouer. Je dois avouer que tout le monde autour de moi pensait que mon histoire avec le rugby était finie. Les médecins, les kinés… C’était difficile. Heureusement, grâce à la patience du club, des soignants, j’ai pu revenir et retrouver du rythme. C’était très long… C’était vraiment une expérience particulière. Pas la meilleure de ma vie… Mais cela fait partie de la vie d’un joueur professionnel, je pense… »
Vivre la blessure de l’extérieur
Lorsqu’il regardait ses coéquipiers depuis la touche, le deuxième ligne oscillait entre frustration et fierté.
« Un peu, je l’avoue. Mais franchement, j’étais très content pour l’équipe, parce que j’ai vu tout le travail que les joueurs ont accompli pendant mon absence et pour moi c’était positif de voir la progression de l’équipe, les matchs gagnés. »
Sa recette pour l’endurance
Réputé pour son activité impressionnante avant sa blessure, Staniforth reste modeste face aux compliments.
« (rires) Je ne sais pas vraiment, ce n’est pas quelque chose que je calcule. J’ai envie de jouer pour l’équipe. Pour moi, je ne fais rien de plus que mon rôle dans l’équipe. C’est mon boulot de plaquer et de courir. »
Dans la foulée, il avoue ne jamais avoir connu un championnat aussi compliqué que le Top 14. Extrait:
« On entend par-ci par-là que les Bayonnais vont peut-être faire tourner leur équipe. Pour moi, cela ne veut rien dire. C’est une des grandes forces du Top 14 : toutes les équipes sont compétitives tous les week-ends, quels que soient les joueurs qu’elles alignent. Toutes les équipes ont quarante bons joueurs capables de jouer en Top 14, c’est ce qui fait de ce championnat le meilleur du monde.
Clairement. Je prends l’exemple de l’Australie, mon pays d’origine. Le championnat français est beaucoup plus fort que le Super Rugby. En France, il y a des internationaux de tous les pays qui jouent au rugby. Il y a des Australiens, des Sud-Africains, des Argentins, des Tonguiens, des Samoans, des Fidjiens, des Anglais, des cossais… En Australie, c’est un peu différent. Il n’y a quasiment que des Australiens et peut-être un ou deux Argentins mais ce n’est pas du tout au même niveau qu’en France. »
Il le rappelle : le CO est très motivé avant de défier Castres. Extrait:
« Oui, l’équipe est très motivée à l’idée de jouer devant son public. Nous voulons impérativement montrer notre meilleur visage. Tous les matchs de Top 14 sont de grands combats, on le sait, nous serons prêts à rivaliser. Il est important que nous gagnons ce match. En Top 14, c’est capital de rester solide chez soi. On a déjà été battus en ouverture par Pau, ça a été un moment très difficile. Il faut relever la tête et aller de l’avant. La défaite encourageante à Mayol contre Toulon la semaine dernière nous a donné de la force et des pistes de travail pour progresser. »
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