À seulement 17 ans, le troisième ligne Lilian Baret incarne l’avenir du LOU et, peut-être, celui du rugby français.

Capitaine des Bleuets U18, ce troisième ligne impressionne par son gabarit (1,92 m, 110 kg) et une palette technique déjà au-dessus de la moyenne. De quoi attirer l’attention de nombreux clubs, mais aussi du staff lyonnais, qui entend bien le garder sous son aile.

Le nom ne sonne pas inconnu dans la capitale des Gaules. Son père, Philippe « Max » Baret, fut un troisième ligne rugueux du LOU dans les années 2000, titré champion de France de Nationale 1 en 2002 avant d’évoluer en Pro D2.

Ses deux fils ont hérité du même ADN rugbystique. L’aîné, Mathis (20 ans), s’épanouit aujourd’hui à Grenoble. Quant à Lilian, il a choisi de prolonger son contrat au LOU jusqu’en 2027 malgré les sollicitations venues de nombreux cadors du Top 14.

Doté d’une puissance de pénétration redoutable et d’une étonnante qualité de passes pour son gabarit, Baret s’impose comme un capitaine par l’exemple.

« C’est un grand joueur en devenir, une force brute capable de jouer tous les coups », glisse Jean-Henri Tubert, son entraîneur en Crabos via Le Progrès.

S’il devra patienter pour faire ses débuts en Top 14 – pas avant ses 18 ans en février 2026 – le jeune Lyonnais pourrait toutefois apparaître plus tôt en Challenge Cup.

Déjà convié à plusieurs entraînements avec les pros, il suit un chemin tracé vers l’élite. Une trajectoire que la France du rugby observe de très près.