Relancé dans la course à la qualification, Perpignan à l’image de Toulon, tient encore son destin entre ses mains. Voilà pourquoi le match de demain, devant 14 000 supporters « rouge et noir » s’annonce des plus chauds. Dans ce match couperet, les Toulonnais savent qu’ils ont gros à perdre. Voilà pourquoi, tous au sein du groupe s’efforcent malgré les aléas extra-sportifs, de rester concentrés sur un seul objectif : battre l’Usap.

Il faut vaincre et non penser à une quelconque revanche. Ce n’est le cas ni pour les uns ni pour les autres. Certes, les Catalans se souviennent d’avoir été battus au match aller et les Varois n’ont pas oublié leur élimination en H Cup, il y a quinze jours à Barcelone. L’enjeu est autre.

Encore plus soudés

Mais pour ce match à Mayol, pour ce « véritable seizième de finale » aux dires même de Philippe Saint-André, l’enjeu est d’exister demain soir avant d’aller éventuellement à Montpellier dans quinze jours prendre part aux huitièmes.

« J’ai l’impression que les problèmes rencontrés cette semaine ont eu pour effet de resserrer le groupe encore plus que d’habitude. Tout le monde veut jouer ce match. Je n’aurai que l’embarras du choix pour composer l’équipe. Je sens les joueurs prêts, motivés, déterminés. »

Le manager devra pourtant se passer de Loamanu (entorse) et Suta (genou). Par ailleurs, hier en fin de matinée lors de l’entraînement à Mayol, des incertitudes planaient encore sur Wulf (adducteurs) et Fernandez Lobbe (côtes).

Perpignan ne lâchera rien

Le directeur sportif toulonnais ne s’illusionne pas. « Perpignan ne lâchera rien. Les Catalans ont l’habitude du très haut niveau. Ils ne viendront pas faire l’impasse. Cette formation très lourde, très compétitive sait se montrer efficace en faisant bien des choses simples.»

Toujours est-il que la victoire acquise au détriment de Toulouse la semaine dernière devant plus de 50 000 spectateurs au stade Vélodrome, a permis au groupe d’engranger de la confiance. « On a fait preuve de beaucoup d’agressivité défensive. On était bien physiquement. De plus, on a vu que lorsqu’on réussissait à mettre de la vitesse, on pouvait faire des choses intéressantes. A nous d’être le plus pragmatique possible ».

Le RCT a les cartes en main pour forcer son destin. L’heure n’est pas aux effets de manche ou d’annonce. Place au jeu, avec en toile de fond, beaucoup d’enjeu.