L’Aviron bayonnais aborde un tournant important de sa saison. Lourdement battus à La Rochelle le week-end dernier (49-17), les Basques doivent impérativement se relancer ce samedi après-midi à Jean-Dauger face au Stade français Paris.

Une rencontre à forts enjeux, tant sportifs qu’en interne, dans un contexte devenu pesant après une nouvelle déconvenue loin de leurs bases.

Une semaine sous tension à Jean-Dauger

Sorti du top 6 après la claque reçue à Deflandre, Bayonne joue gros avant les fêtes. Les hommes de Grégory Patat savent qu’un nouveau faux pas pourrait installer durablement le doute, voire provoquer des remous plus profonds. Selon plusieurs échos, l’état-major ciel et blanc n’aurait que très peu apprécié l’attitude affichée à l’extérieur, et des ajustements au sein du staff pourraient intervenir dans les prochains jours, possiblement après la réception de Paris. Rien n’est acté à ce stade, mais le climat est clairement à la vigilance.

Mateo Carreras, un retour qui change la donne

Bonne nouvelle pour Bayonne : Mateo Carreras est de retour annonce Midi Olympique.

L’ailier international argentin, blessé depuis son retour de la tournée d’automne avec les Pumas, a repris l’entraînement collectif. La semaine passée, il s’était contenté d’un travail individualisé sous la supervision de Loïc Louit, responsable de la performance. Ce lundi, après un échauffement en solo, Carreras a retrouvé sa place sur l’aile gauche, tandis que Yohan Orabé occupait le couloir opposé.

Arnaud Erbinartegaray, touché par une béquille face aux Stormers, restait en soins. Tom Spring, Baptiste Tilloles et Victor Hannoun se sont, eux, entraînés avec le groupe des remplaçants probables.

En troisième ligne, Rob Leota manquait également à l’appel. En revanche, le pilier droit Tevita Tatafu, dont le retour était espéré d’ici la fin de l’année 2025, n’était toujours pas apte à reprendre.

Une rencontre charnière avant les fêtes

Entre pression sportive, retour de cadres et interrogations en interne, Bayonne s’avance face au Stade français avec bien plus qu’un simple match à jouer.

Une victoire permettrait de retrouver de la sérénité et de refermer, au moins temporairement, la parenthèse des doutes. Une défaite, en revanche, pourrait accélérer des décisions déjà dans l’air.