À quatre journées de la fin, l’USAP s’apprête à disputer un match crucial contre le Stade Français samedi à Aimé-Giral (16h30).

Les deux équipes, à égalité de points, se retrouvent au cœur d’une bataille pour le maintien en Top 14, tandis que dans le même temps, Vannes recevra La Rochelle.

Malgré ses ambitions, l’USAP affiche l’attaque la plus faible du championnat avec seulement 31 essais, très loin derrière les 62 de Vannes et les 55 du Stade Français.

À l’image d’un printemps stérile offensivement — un essai à Montpellier, contre le Racing, deux à Vannes, un à Toulon —, le club catalan sait qu’il devra marquer et décrocher au moins un bonus offensif pour se donner un avantage décisif.

Pour préparer ce rendez-vous sous tension, Franck Azéma et son staff ont décrété le huis clos jusqu’à vendredi, comme l’explique L’Indépendant.

L’objectif : « tirer le meilleur des hommes » et éviter les distractions.

Seules quinze minutes d’entraînement restent ouvertes au public, tandis que les joueurs ont reçu consigne de garder le silence médiatique.

Derrière ce repli stratégique, l’USAP doit aussi gérer les incertitudes liées aux mouvements d’effectif. Car si le maintien échappe, les clauses de départ dans certains contrats et le sort des recrues déjà signées, comme Sama Malolo, Peceli Yato, Jamie Ritchie, Mattéo Le Corvec et Tristan Tedder, pourraient bouleverser l’avenir du club.

Même au Stade Français, on prépare déjà l’avenir avec des joueurs comme Sekou Macalou et JJ van der Mescht très sollicités.

Le sprint final s’annonce donc impitoyable : quatre matchs en cinq semaines pour décider du sort des trois candidats à la relégation, chacun avec deux réceptions et deux déplacements à venir.