Van Niekerk: « Ici, les gens m’ont accepté » (rugbynews.fr)

Van Niekerk: « Ici, les gens m’ont accepté » (rugbynews.fr)

14 janvier 2011 - 18:49

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A la veille d’un choc européen décisif dimanche face au Munster qui promet d’enflammer Mayol comme jamais, Joe Van Niekerk, l’emblématique capitaine sud-africain du RC Toulon, a accepté pour Rugbynews de décrypter le mythe toulonnais et ce qui fait aujourd’hui la force d’un club auquel il s’identifie totalement, à l’image de toute une ville.

Joe, Toulon est redevenu l’une des grosses écuries du championnat en à peine deux saisons. Comment l’expliquez-vous ?

Lors de ma première saison ici, nous nous bagarrions pour rester en Top 14. Nous étions si près de redescendre… Mais nous avons tenu bon, et la saison suivante, nous bataillions pour le titre ! Tout est allé très vite… Notre progression a été incroyable. A mon sens, cela tient au fait que tous les joueurs se sont bagarrés pour se maintenir. Tana (Umaga, ndlr) a eu une influence énorme sur le groupe. A un moment donné, on a dit beaucoup de mal de l’équipe, beaucoup de choses négatives circulaient au sujet du RCT. Alors que nous luttions pour éviter la relégation, les gens racontaient qu’il n’était question que d’argent etc. Mais le plus important, c’est que les mecs soient restés forts et dans un état d’esprit positif. Nous avons réussi à nous maintenir en Top 14, et la saison suivante, beaucoup de joueurs de très grande qualité ont rejoint les rangs toulonnais: Wilkinson, Fernandez- Lobbe… Et puis il y a bien sûr eu aussi l’arrivée de Philippe Saint André. Un brillant stratège… Sa vision du jeu est incroyable. La progression- de là où nous étions à là où nous en sommes aujourd’hui- a été immense : c’est génial. Ça n’aurait pas pu aller plus vite ! L’envie, l’esprit, l’âme de l’équipe, pour moi, c’est le plus important.

C’est quelque chose qui semble beaucoup compter pour vous…

Oui. L’esprit, c’est tout ! En tout cas, c’est la conception que j’ai de ce sport. S’il n’y a pas d’âme dans l’équipe, il n’y a rien. Une équipe, ce n’est pas juste un mec plus un mec plus un mec, etc… Si tu joues avec moi, et que je ne joue pas pour toi, ça ne peut pas marcher. Quand les gens ont dit du mal du RCT, on est restés très unis, et nous avons atteint les demi-finales l’année qui a suivi. C’était énorme…

Ces moments difficiles ont-ils soudé le groupe encore davantage ?

Exactement. C’est la même chose dans la vie d’ailleurs. Lorsque tu te retrouves au plus bas, que tu perds quelqu’un par exemple, et que tu réussis à relever la tête, tu en ressors grandi, vraiment plus solide. Mais c’est difficile, car tu ne sais pas toujours si tu vas réussir à te sortir de cette passe difficile. C’est la même chose en rugby. Alors oui, il y a la stratégie, les touches, les mêlées, tout ça… Mais pas seulement. Il y a autre chose.

Venir vivre à Toulon, est-ce que ça a été un « choc culturel » pour vous ?

En fait, je crois que tout dépend de la façon dont tu abordes cette expérience à l’étranger. Si tu te dis : « Oh mon Dieu, je pars jouer à l’étranger, je ne sais pas trop ce qui m’attend là-bas, ça m’inquiète »…, automatiquement, tu auras peur, tu n’oseras rien faire et tu ne profiteras pas au maximum. En revanche, si tu te dis : « Voilà, je suis à l’étranger, laissez-moi voir tout ce que cet endroit peut m’offrir ! » (sourire), si tu restes toi-même, que tu essaies de prendre le maximum de cette expérience, tu es en mode « éponge ». Ça a été mon cas : une véritable éponge !

« J’étais assez « sauvage », un peu fou fou… »

Comment qualifieriez-vous votre évolution depuis votre arrivée ?

J’ai deux ans de plus, plus de cicatrices, et je ne suis donc plus aussi beau qu’avant ! (rires). Plus sérieusement, le Top 14 est très difficile, la saison extrêmement longue, tu joues 10-11 mois sur 12. Donc quand tu disputes ce Championnat pour la première fois dans son intégralité, tu réalises à quel point c’est éprouvant. J’ai joué à fond pendant deux ans et demi, sans vraiment souffler, avec peut-être quatre semaines « off » seulement. C’est très dur de jouer autant. Après, qu’est-ce qui a changé depuis deux ans ? Pas évident à dire. Tu regardes simplement en arrière, vois le chemin parcouru, et tu te dis qu’il faut continuer comme ça…

Depuis votre arrivée (saison 2008-2009, ndlr), pensez-vous avoir pris une autre dimension au sein du groupe, et en tant que capitaine, vous sentez-vous investi d’une mission ?

En Afrique du Sud, je n’ai jamais été capitaine, hormis en équipe jeune. J’étais assez « sauvage », un peu fou fou… Je ne sais pas pourquoi mais je ne voulais pas vraiment accepter que je pouvais être leader. Chacun voulait être libre, vivre sa vie sans s’encombrer de responsabilités. Quand je suis arrivé à Toulon, Tana a fait de moi le capitaine, et j’ai foncé ! Je me suis dit : « Là, c’est ta chance, vas-y ! » Je crois que ce qui a le plus changé, c’est le fait qu’avant, je parlais beaucoup plus qu’aujourd’hui. Pour motiver les troupes, leur transmettre plein d’énergie positive. Je croyais qu’il fallait faire comme ça. Et quand les gens critiquaient Toulon, je ne pouvais pas m’empêcher de défendre le club et leur dire que ce qu’ils disaient était faux ! Aujourd’hui, je n’ai pas le même rôle. Nous avons maintenant tellement de grands joueurs dans le groupe… C’est la première année que c’est le cas. Ce n’est que du positif !

Réalisez-vous que le RCT sans Joe Van Niekerk… n’est pas tout à fait le RCT ?

Je n’aime pas voir les choses comme ça… Nous avons tellement de joueurs incroyables dans l’équipe ! Le plus important pour moi, c’est de faire partie de l’aventure, d’encourager mes coéquipiers, que je sois sur le terrain ou pas. Je ne suis pas un mec qui fait de grands discours. Alors peut-être que je deviens un peu dingue avant le match (sourire), j’avoue, mais je préfère agir plutôt que parler. « Deeds not words* » : ça, c’est moi… Je n’aime pas dire aux joueurs : « Il faut faire ci ou ça » ou encore : « Mais pourquoi as-tu agi comme ça ? ». J’essaie simplement de leur transmettre toute ma motivation.

L’amour que les supporters vous porte dépasse-il tout ce que vous auriez-pu imaginer ?

Le lien que j’ai avec Toulon est assez étrange. Mais il y a une connexion entre moi et le club, c’est évident. Peut-être est-ce lié au « timing »: je suis arrivé ici alors que le club se battait pour ne pas être relégué, que beaucoup de trucs négatifs circulaient au sujet du RCT, mais nous avons réussi à garder la tête haute. A mon avis, tout ce que les supporters attendent, c’est quelqu’un qui s’implique vraiment pour Toulon, qui donne tout pour le maillot. Si tu arrives ici et que tu ne penses qu’au gros chèque que tu auras à la fin du mois, ça ne peut pas marcher…

Quelle est la plus grande arme de Toulon ?

Jonny Wilkinson ! (sourire)…

Pouvez-vous nous en parler ?

Pour être franc, je crois que je ne l’ai jamais vu en mauvaise forme ! (sourire) Je pense que pour lui, venir à Toulon a été un nouveau départ. Il a été inspiré, n’avait plus de blessures, se sentait à nouveau « frais ». Et ce mec ne se plaint jamais ! De toute ma carrière, je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi professionnel que lui. Jamais. Sa façon de s’entraîner, le temps qu’il passe à bosser… C’est le seul mec à rester une heure de plus après la fin de l’entraînement pour continuer à buter. Après, tu comprends aisément pourquoi il ne loupe rien en match ! Être à Toulon lui a offert une seconde carrière, vraiment. Et hors du terrain, il a énormément d’humour ! C’est un mec extra. Comme Smith, Hayman. Ces mecs sont de vrais champions.

Mourad Boudjellal est un président atypique. Est-il impressionnant, de par son ascension ?

Ma réponse va paraître très « politiquement correcte », mais… Je ne connais pas Mourad très personnellement, nous ne sommes pas amis, c’est mon boss. Nous devons garder une certaine distance. Il est le patron, c’est à lui qu’appartient le club. C’est, en quelque sorte, le « joueur principal » du RCT. C’est lui qui s’occupe des transferts. Lui qui, au final, prend les décisions. Mourad ne vient de rien. Ce qu’il a accompli, c’est juste incroyable. Et il est toulonnais ! (sourire)

La passion autour du RCT aurait-elle été moindre avec quelqu’un d’autre à la tête du club ?

Oui, c’est sûr. Mourad n’est pas un président classique. Alors peut-être qu’il s’expose plus, qu’il communique plus avec la presse, peut-être que tout le monde le voit comme un homme d’affaires… mais il est né ici ! Il est toulonnais, et ça, à mon avis, les gens l’oublient. Vraiment.

La variété de l’effectif varois fait la force de ce groupe. Mais n’est-il pas, en même temps, difficile de « mixer » toutes ces cultures ?

En Afrique du Sud, nous avions des noirs, des blancs, des métis dans l’équipe. Là bas, ce n’est pas une histoire de nationalités, mais de couleurs. Ça peut être une force. Ça doit être une force même. Pourquoi est-ce que ça ne le serait pas ? Beaucoup de gens voient ça comme un point négatif. Et forcément, si tu vois ça comme un point négatif, ça le sera. Or si je prends un Français, un Sud-Africain, un Géorgien, un Fidjien, un Australien, un Néo-Zélandais, si je les mets tous ensemble sur le terrain et que je m’assure qu’ils jouent vraiment les uns pour les autres, c’est l’arme la plus redoutable qui puisse exister ! Mais c’est vrai que ça peut aussi être difficile. Après, dans cette équipe, on joue avec des mecs incroyables, des joueurs de classe internationale. George Smith ou encore Carl Hayman sont non seulement de super joueurs, mais aussi de super mecs. Quand tu vois comment Smith- qui compte au moins 100 sélections sous le maillot australien- est arrivé dans cette équipe, très discret, très humble, en donnant tout pour le RCT… C’est un champion, vraiment.

C’est ce qui caractérise les champions, toutes disciplines confondues ?

En effet. Par exemple, vous êtes française. Si je respecte votre culture, que je veux en apprendre plus sur vous, et que vous faites la même chose avec moi, on peut aller n’importe où ensemble. Là, c’est pareil.

Vous aviez déclaré dans la presse : « Je resterai jusqu’au titre ». Est-ce toujours d’actualité?

Pour être honnête, j’ai réalisé l’an dernier qu’il était vraiment très compliqué de remporter le Top 14. Mais nous étions vraiment tout proches… J’espère juste que cette saison, nous continuerons et nous ferons aussi bien que l’an passé. L’an dernier, c’était dingue : nous avons gagné 11 matches de suite, nous étions invaincus à la maison. Nous avons vécu une saison de folie, mais au final, nous n’avons rien gagné ! Gagner quelque chose, c’est l’ambition de tout le monde ici.

Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez été élu meilleur joueur étranger du Top 14 ?

C’était super d’avoir une telle reconnaissance. C’est vrai que la saison dernière a été incroyable. Mais très honnêtement, au final, ce n’est pas si important que ça. L’important, c’est que l’ON gagne. Si l’on remporte le titre, je me fous que ce soit moi ou un autre qui soit récompensé. Le titre, c’est tout ce qui compte.

« Que le Stade Mayol redevienne « la forteresse » qu’il était »

Le niveau du Top 14 s’est considérablement resserré. Sera-t-il d’autant plus dur cette saison de se hisser dans le Top 6 à l’issue de la phase régulière ?

Complètement. L’an dernier, nous avions gagné tous nos matches à domicile. Cela compte beaucoup. Cette année, nous avons perdu les deux premiers. Mais si nous parvenons à garder de nouveau Mayol sain et sauf, alors oui, nous pourrons nous qualifier dans le Top 6. Il faut que le Stade Mayol redevienne « la forteresse » qu’il était.

Cette notion de « forteresse » est-elle martelée par le staff ou fait-elle partie de la culture maison ?

Tout le monde avait tellement peur de perdre à Mayol… Nous ne nous étions plus inclinés ici depuis 14 mois ! Le premier match que nous avons perdu à domicile était celui face à Bayonne (1ère journée de championnat, 22-26, ndlr), le second face au Racing (3e journée, 31-36, ndlr). Nous avions trop de pression sur les épaules, il fallait absolument rester invaincus ici… Mais pour répondre à votre question, le niveau est en effet de plus en plus serré, et il sera encore plus difficile de terminer dans les 6 premiers cette année.

Sur le terrain, quel est votre meilleur, et a contrario, votre pire ennemi ?

Peu importe l’adversaire. Qui que ce soit, si tu le sous-estimes, cela peut te jouer des tours… Il faut toujours se dire que celui que tu as en face est le meilleur des adversaires que tu puisses avoir. Lorsque j’ai joué contre All Blacks, j’ai beaucoup appris. Ils n’abandonnent jamais, ce qui fait d’eux les adversaires les plus redoutables qui soient.

Selon vous, quel est le moment où votre carrière a « basculé » ?

Lorsque j’étais en Afrique du Sud, j’avais tout. Je jouais tout le temps pour les Springboks. Même lorsque je me blessais, je revenais tout de suite dans l’équipe. Tout était facile. Trop facile… J’avais une vie géniale, une superbe voiture, une maison magnifique, je vivais un rêve éveillé… Et puis je me suis réveillé brutalement. Je me suis blessé au dos, j’ai loupé la Coupe du Monde (2007). Les mecs avec qui je jouais depuis quatre ans ont gagné le Mondial sans moi. J’étais très content pour l’équipe, mais en même temps, ça a été extrêmement dur pour moi. Je savais que j’aurais dû être dans l’équipe… Ensuite, j’ai perdu mon contrat avec Northampton. Aux Lions (Super 14, ndlr), on me payait au match, je n’avais même pas de contrat… Mais dans de telles situations, quand tu t’en sors, tu n’en es que plus fort. Soit tu laisses cette déception te mettre à terre, soit tu essaies de te dire : « OK, je vais apprendre à partir de ça ». Ça a été la plus grande leçon de toute ma vie…

La prochaine Coupe du monde arrive à grands pas… y pensez-vous ?

Honnêtement, non. Quand je suis arrivé à Toulon, on me disait que je ne rejouerais plus jamais sous le maillot des Springboks. Or j’ai joué avec le RCT, les choses se sont bien passées, et j’ai retrouvé l’équipe nationale, pour un match. Mais bon, que peux-tu te prouver en un match ? Tu as besoin de plus de temps… Après ça, le sélectionneur n’a plus fait appel à moi. Je n’ai eu qu’une chance. Alors peut-être que la porte de la sélection nationale est fermée, je ne sais pas. En tout cas, je me dis qu’aucune porte n’est jamais fermée. Je continue à jouer du mieux possible, et l’on verra bien ce qui se passe.

(R*/ Joe Van Niekerk a été titularisé pour la rencontre opposant l’Afrique du Sud au Pays de Galles le 5 juin dernier, victoire 34-31, ndlr)

« Je veux juste être moi-même »

Vivez-vous les blessures différemment aujourd’hui ?

Ce qui est super, c’est que je suis resté longtemps sans blessure majeure. Je touche du bois… Au final, je ne dirais pas que j’ai eu de la chance. Mais plus tu vieillis, plus tu es « intelligent » sur un terrain. Je ne dis pas que tu es bête quand tu es jeune, mais tu ne réfléchis pas trop, tu fonces, tu es impulsif. Tu t’en fous, tu veux juste donner tout ce que tu as sur le terrain. Quand tu as quelques années de plus au compteur, tu réfléchis un peu plus. Avant, je me blessais pas mal. Mais depuis que je suis arrivé ici, je ne me suis quasi plus blessé. J’ai eu beaucoup de chance. Car en rugby, tu te blesses beaucoup normalement. C’est inévitable…

Les sports que vous avez pratiqués plus jeune vous servent-ils aujourd’hui ?

J’ai fait beaucoup d’athlétisme et de cricket, et un peu de water-polo. En fait, j’ai pratiqué plein de sports de 4 à 11 ans. Je courais, je nageais, je jouais au foot, etc : j’ai fait un peu de tout ! Mais c’est la base : quelle que soit la discipline dans laquelle tu évolues, tu as besoin de vitesse, d’agilité, de coordination.

30 ans : l’âge de raison… ?

(sourire)… Je pense que c’est un âge auquel tu arrives en ayant fait suffisamment de conneries pour savoir ce qui est bon pour toi ou ne l’est pas. On dit que la trentaine, ce sont les meilleures années dans une vie. Personnellement, la vingtaine a été la plus belle période de ma vie. La trentaine et la suite le seront également… (sourire)

Le meilleur est-il déjà passé, ou est-il à venir ?

A venir, c’est certain (sourire)…

Justement, comment voyez-vous votre avenir ?

Je ne suis pas sûr à 100% pour l’instant de ce que je ferai après l’arrêt de ma carrière, mais ce sera certainement une activité où je serai mon propre patron. Pour cela, il faudrait d’abord que je suive une formation avant de me lancer dans un business ou quoi que ce soit.

Sera-t-il important- voire nécessaire- de garder un lien avec le rugby ?

Si le club vient te voir et te dit : « Veux-tu être entraîneur ? », tu dois y réfléchir. A mon avis, tout est vraiment question d’opportunités.

Y a-t-il un sujet qui vous tient à cœur et dont vous n’avez pas souvent l’occasion de parler ?

En Afrique du Sud, les gens (pas tous, mais certains) ne me comprenaient pas vraiment, en tant que personne à part entière. Peut-être parce que je n’étais pas tout à fait comme un joueur de rugby normal. Dans le sens où un joueur de rugby « normal » rentre chez lui, mange, dort, se lève, va s’entraîner, puis rentre chez lui etc. Je suis peut-être un peu différent, mais je n’ai jamais voulu blesser personne. Je veux juste être moi-même. En France, ils me comprennent davantage. Ils ne cherchent pas à voir le mal. Ici, je pense que les gens m’ont accepté pour ce que je suis réellement.

Votre père (décédé alors que Joe n’avait que 14 ans, ndlr) serait-il fier de l’homme et du joueur que vous êtes devenu ?

Mon père était un véritable fan de rugby. Il enregistrait tous les matches des Springboks. Il serait donc extrêmement fier. J’aurais tellement aimé qu’il soit toujours là… Je sais qu’il me regarde de quelque part, qu’il n’est pas loin. Salut Papa (sourire)… Je sens qu’il est là… En tout cas, je suis sûr qu’il serait plus qu’heureux en voyant tout ce qui m’est arrivé.

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  1. O 14 janvier 2011 at 20h

    COME OOOOOOOOOONNNNNNN CAPTAIN JOE!!!

    quel plaisir de le lire ou de l'entendre parler du RCT, comme toujours

  2. joker 14 janvier 2011 at 20h

    il est touloooooooooooonnais !!!! a jamais……

  3. colbert83 14 janvier 2011 at 21h

    tant que RCT pourra attirer des joueurs de ce talent et de cette mentalité , ont de beau jours à MAYOL , il incarne se que tous les supporters du RCT aime dans le rugby , l'amour du maillot !!!!!!!!!!!!!!

  4. Jcharles 14 janvier 2011 at 21h

    Énorme Monsieur !! J’espère qu'il restera le plus longtemps possible à Toulon et qu'il touchera du bois un de ces jour !!

  5. Céd 14 janvier 2011 at 22h

    On t'aime ici minot !!!

    TOULONNAIS FOREVER !!!!

  6. Joël 14 janvier 2011 at 23h

    Et pourquoi celui qui l'interroge ne lui pose pas la question de savoir s'il va comme on l'annonce, rentrer en Afrique du Sud après la Coupe du Monde?

  7. Dju 14 janvier 2011 at 23h

    Pas accepté Joe est adopté… Depuis son arrivée il est Toulonnais un point c'est tout!

  8. km83 15 janvier 2011 at 01h

    Cette journaliste pose des questions intelligentes. C'est de plus en plus rare dans ce métier. Au final ça donne un article sur cap'tain joe que j'ai pris plaisir à lire. Un joueur attachant qui donne sans compter

  9. Flo 15 janvier 2011 at 09h

    Quel fierté de lavoir chez ns un super mec franchement je doit dire qu'il donne tout pour ce club et on lui rend bien juste merci!

  10. ferrara 15 janvier 2011 at 14h

    Je viens de voir un reportage sur l'equipe de France de handball, ils ont tout gagnè avec une force mentale et un esprit d'equipe hors norme qui me fait ènormement penser au RCT actuellement,je croise les doigts en esperant que nous aillont le meme destin

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