Le sélectionneur du Pays-de-Galles, Wayne Pivac a décidé de se passer des services du demi-de-mêlée Rhys Webb pour le début du Tournoi des Six-Nations.

Le technicien Gallois a publiquement expliqué dans la presse qu’il n’était pas pleinement convaincu par les performances de l’ancien joueur Toulonnais, précisant notamment qu’il manquait de rythme dans son jeu et sa précision de passe.

Interrogé par les médias Gallois, Rhys Webb a répondu à Wayne Pivac et la tension est montée d’un cran.

En effet, Rhys Webb a insisté sur le fait qu’il ne changera rien à son jeu malgré les alertes de son sélectionneur. Extrait:

« Chacun a le droit d’avoir sa propre opinion. Mais je ne le prends pas du tout personnellement. Il s’est exprimé dans la presse pour dire ce qu’il avait à dire. Mais personnellement, je ne changerai rien. Je sais à quel point je travaille dur sur et en dehors du terrain, alors je continuerai à le faire. Je ne suis pas trop découragé par la sélection. J’ai maintenant une chance de continuer à jouer aux Ospreys. Tout le monde tire le meilleur de l’autre et nous avons un bon staff. Quand j’ai entendu dire que je n’avais pas été sélectionné, heureusement j’étais à l’entraînement avec les Ospreys, dans un bon environnement. Vous ne pouvez pas vraiment contrôler la sélection et j’étais juste content que les autres garçons – Adam Beard, Rhodri Jones et Dan Lydiate – soient rappelés. »

Aussi, Rhys Webb explique qu’il préfère finalement rester chez lui avec sa famille plutôt que de s’enfermer dans la bulle sanitaire de sa sélection. Extrait:

« Pour la tournée de novembre, nous étions dans une bulle sanitaire et c’était mentalement difficile. De toute évidence, rester un jour entier sans rien faire dans cette bulle pendant que ma compagne est avec les trois enfants à la maison, c’est très difficile. »

Il préfère donc rester avec sa famille plutôt que d’être le troisième choix du sélectionneur. Extrait:

« Comme vous l’avez dit, si j’étais dans l’équipe en tant que troisième choix, oui je préférerais de loin être à l’extérieur du camp et avec les Ospreys et aider ma compagne à s’occuper de nos enfants à faire leurs devoirs à la maison. Nous traversons un pandémie mondiale et il est légèrement injuste pour les épouses et les partenaires de s’occuper seuls des enfants sans aide. C’est pourquoi je ne suis pas trop déçu. Je reste positif à la maison. »