Avant même le coup d’envoi du premier test face à la France, les All Blacks ont marqué les esprits en revisitant l’un de leurs rituels les plus emblématiques : le haka.

Et cette fois, un détail inédit a attiré l’attention. Un objet tenu par le talonneur Codie Taylor, mystérieux pour beaucoup, a apporté une dimension nouvelle à cette chorégraphie guerrière.

L’accessoire en question ? Il s’agit d’un Maripi, un instrument traditionnel maori.

Une pièce de culture taillée dans l’histoire

Taillé dans l’un des bois les plus résistants de Nouvelle-Zélande, ce couteau rituel est utilisé depuis des générations par les peuples maoris. À la fois outil et symbole, le Maripi est un objet sacré, souvent transmis de génération en génération, et associé à des cérémonies ou des gestes de pouvoir.

L’intégration de cet élément lors du Kapa o Pango, haka choisi pour cette rencontre, n’a rien d’anodin : elle renforce la dimension identitaire de la performance et rappelle l’ancrage profond des All Blacks dans la culture ancestrale maorie.

Une tradition en perpétuelle évolution

Si le haka est connu dans le monde entier pour sa puissance et son intensité, il continue aussi d’évoluer. Le choix d’un objet symbolique, loin d’être purement décoratif, traduit la volonté des joueurs de renouer encore davantage avec leurs racines.

Les All Blacks avaient déjà utilisé des objets traditionnels lors du Haka. Lors de la Coupe du monde 2023, notamment, Aaron Smith, l’ancien demi de mêlée, tenait un « Hoe », une pagaie traditionnelle, référence aux habitants originels, arrivés en Nouvelle-Zélande à la rame.

Plus qu’un simple rituel d’avant-match, cette prestation devient un message : celui d’un héritage vivant, porté fièrement sur le terrain par toute une nation.