Vincent Clerc: « On m’a certes poussé à faire cette expérience-là, mais… »
Vincent Clerc: « On m’a certes poussé à faire cette expérience-là, mais… »
Le mercredi 6 septembre 2017 à 13:53 par David Demri
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L’ailier du Rugby Club Toulonnais, Vincent Clerc a quasiment fait une saison blanche l’année dernière en raison de deux graves blessures aux tendons d’Achille.
Interrogé dans les colonnes de Var-matin, l’ex-joueur Toulousain a expliqué avoir ressenti un sentiment de culpabilité de ne pas pouvoir jouer avec son nouveau club. Extrait:
« Je ne savais pas si je jouerais de nouveau. J’avais accepté l’idée d’arrêter. J’aurais pu tout lâcher. Des témoignages m’ont encouragé. Ils m’ont fait du bien. La moindre des choses vis-à-vis de Toulon était de me remettre en état. J’éprouvais un sentiment de culpabilité même s’il s’agissait d’une blessure, du destin. Soit pour courir avec mes gosses (6 ans et 9 mois) dans le jardin, soit pour renouer avec la compétition, je me suis accroché. Tous mes efforts n’ont pas été vains. Je n’avais rien à perdre malgré la souffrance et un mental en berne. Je me suis bien soigné. Au jour le jour, sans me projeter. J’ai voulu me donner une chance, me donner les moyens. »
Mais désormais, tout est oublié et il ne ressent plus d’appréhension au moment de débuter une rencontre. Extrait:
« J’ai pris part aux deux rencontres amicales et aux deux premiers matches du Top 14 (Pau et Clermont). Aujourd’hui, même si je me rapproche de la fin, les blessures sont digérées. Je manque encore un peu de rythme mais je suis sur la bonne voie pour retrouver toutes mes sensations. Je n’ai plus d’appréhension. »
S’il avoue avoir été poussé à tenter l’aventure au Rugby Club Toulonnais, Vincent Clerc précise ne rien regretter, bien au contraire. Extrait:
« On m’a certes poussé à faire cette expérience-là après quinze ans de carrière. Mais avec le recul, je suis content d’avoir découvert de nouveaux coéquipiers, de m’être fait de nouveaux amis. Ce n’est pas une année bonus, c’est une année de rugby. Je profite de chaque instant alors que les choses étaient devenues plus routinières au fil des ans. À présent, je fais davantage attention aux petits riens, au collectif. Je sais que la fin approche. »
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