De toute façon, il faut être méditerranéen pour comprendre Mignoni. De l’extérieur, ça peut paraître bizarre, mais en fait, non. Boudjellal était pareil avec sa « sodomie arbitrale ». Vu de loin, c’est incompréhensible. Vu de près, beaucoup moins. J’avoue que c’est fatigant. Moi, après 25 années passées sur les rives de la Méditerranée, j’ai eu besoin de prendre le large (et encore, comme toute ma famille vient de là et y vit…). Mais, au fond de moi, je n’ai pas beaucoup changé. On s’engueule, on se déteste, on s’aime, on s’embrasse. C’est comme ça. C’est la vie. L’Équipe joue les pères la morale, mais il n’y a pas un mot pour critiquer l’éthique des joueurs qui sont en surpoids et qui fument (je n’imagine même pas la tête des sorties en boîte…). C’est le monde à l’envers. Ce qu’on reproche à Mignoni, c’est la forme. Mais sur le fond, il a raison à 100%. Et l’Équipe tort à 100%. Je lis certains commentaires : « Un entraîneur ne devrait pas parler comme ça… » Mais un joueur en surpoids, un joueur qui fume, un joueur qui n’a aucune conscience professionnelle, ça passe ? c’est acceptable ? L’exigence du haut niveau, l’exemplarité, c’est bon pour le coach pendant que les joueurs glandouillent. Et après on lit qu’il faut que Mignoni parte, que Lemaître parte. Mais qui est sur le terrain ? Si les joueurs n’aiment pas le maillot, s’ils n’aiment l’air de la Méditerranée, s’ils n’aiment la discipline et la rigueur, qu’ils se cassent.

Mignoni a raison, il a des limites à tout et certains se permettent de faire sauter toutes les limites sans scrupule, c’est inacceptable.
Les joueurs ont leur part de responsabilité dans la mauvaise passe que vit notre club, Mignoni a bon dos. Lui et son staff font un bon boulot, le week-end dernier contre perpignan on a vu de beaux enchainements preuve que le fond de jeu existe.
En ces périodes de trouble nous devons tous faire bloc encore plus quand la menace vient de l’exterieur comme ç’est le cas ici avec ce journal de mer.de qu’est l’équipe!