Vincent Moscato réagit à la passation de pouvoir entre Boudjellal et Lemaître

Vincent Moscato réagit à la passation de pouvoir entre Boudjellal et Lemaître

2 décembre 2019 - 17:47

8 Commentaires

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C’est officiel depuis ce lundi matin : le président du Rugby Club Toulonnais Mourad Boudjellal n’est plus le propriétaire du club Varois.

C’est désormais l’investisseur Bernard Lemaître qui détient la majorité des parts du RCT et qui devient donc le patron.

Interrogé dans le Moscato Show ce lundi, l’animateur radio Vincent Moscato a réagi. Selon lui, Bernard Lemaître est capable de faire aussi bien que Mourad Boudjellal. Extrait:

« Je trouve cela formidable moi ! Le mec a 80 ans et il a encore des projets. Je dis que c’est génial ! Avant, à 80 ans, tu étais mort depuis 10 ans déjà ! Surtout que les mecs qui ont de l’oseille savent que le coffre-fort ne suivra pas le corbillard. Il reprend un club, c’est super ! C’est génial. Le jour où ils arrêtent, ils sont morts ces mecs ! Après, bien sûr que Toulon va rencontrer des difficultés : sur l’autorité, sur le recrutement, sur le charisme de Mourad. Mais Bernard Lemaître peut fonctionner différemment et peut-être que les mecs auront un profond respect pour lui car c’est un sage. Son âge lui permet d’être un sage. On ne parle pas à un homme de 80 ans comme on parle à Mourad. C’est différent ! Moi, je pense qu’il peut réussir. Mourad est tellement atypique que le mec qui vient derrière sera automatiquement différent. Mais pourquoi pas différent en mieux ? Ça peut aussi être moins bien, oui. »

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8 Commentaires

  1. Turbo poulet 2 décembre 2019 à 18h- Répondre

    @David

    Un article sur nicematin concernant Lemaître.

    Une page se tourne. Le RCT a officialisé ce lundi que la holding de l’homme d’affaires Bernard Lemaître devenait majoritaire dans le capital du club toulonnais.

    Investisseur, le mot peut encore paraître grossier à certains, surtout en pleine actualité sur le pouvoir d’achat. Mais il recèle aussi beaucoup de noblesse et même de grandeur d’âme pour certains.

    DÉJÀ 4M€ POUR UN NOUVEAU CENTRE DE FORMATION

    Bernard Lemaître est de ceux-là. Plutôt rares, il faut bien le reconnaître. Capable de donner 4 millions d’euros en juin pour construire un centre de formation au RCT sans rien demander en retour. Juste venu apporter son soutien financier, ses vues et ses compétences après 40 années à la tête d’une grande entreprise pour la passion d’un jeu, d’un club et l’œuvre d’un président qui l’a fait rêver.

    Et déjà prêt à recapitaliser le RCT à hauteur d’environ 10 millions d’euros (au 31 mars 2019) pour lui assurer visibilité, ambition et pérennité.

    L’histoire de Bernard Lemaître commence de l’autre côté de la Méditerranée… Pied noir 100 % d’origine, de père et de mère, Bernard Lemaître a passé son enfance entre la Tunisie et l’Algérie, entouré de trois frères et sœurs et de trois cousins germains devenus orphelins en mai 1944.

    Né en 1938, «à une époque où les parents choisissaient encore pour leurs enfants», rappelle-t-il, le petit Lemaître se plie d’abord au désir de ses proches.

    Bac en poche à 16 ans, et recalé à l’école militaire de Saint-Cyr pour son trop jeune âge, il est envoyé à Toulouse, où il obtient un diplôme d’ingénieur en vue de reprendre l’exploitation agricole familiale. Mais les événements d’Algérie et sa volonté de prendre sa vie en main le détournent rapidement de cet objectif.

    Grace aux petites annonces, il déniche un boulot de délégué médical pour un laboratoire pharmaceutique dans le Sud-Ouest. 17 ans plus tard, il a enfin l’idée qui va le rendre riche et bouleverser sa vie: « J’ai développé un nouveau concept de poche à usage unique pour perfusion dans un matériau inerte compatible avec le contenu…», explique-t-il brièvement.

    Et pour ça, il est parti de trois sous: «J’ai dû vendre mon appartement, ma voiture pour trouver les financements de départ… Je me suis ensuite associé à Bernard Vallot, qui venait de la plasturgie et, en 1978, nous avons créé Permettant, à Aubagne, puis le groupe Stedim Biosytem, qui a connu un succès fulgurant et une croissance exceptionnelle, notamment au États-Unis.»

    « UNE ORGIE DE TRAVAIL PENDANT 40 ANS »

    Le succès n’est pas venu tout seul. Bernard Lemaître évoque même «une orgie de travail pendant 40 ans». Jusqu’à ce qu’il revende tout au groupe allemand Sartorius en 2007, à 69 ans, pour regrouper ses actifs au sein de la «Financière de la Seigneurie» et vivre de ses rentes à Marseille.

    Ce qui ne l’empêche pas aujourd’hui de figurer encore dans de nombreux conseils d’administration, et de s’investir physiquement au RCT deux ou trois jours par semaine: «Je ne crois pas être capable d’arrêter de travailler. Je ne le conçois pas…», sourit-il du haut de ses 80 printemps.

    Sa vraie surface financière? Il préfère la garder pour lui, par pudeur. Mais elle est très importante. Pour repère, en 2013, le magazine Challenges le plaçait en 386e position au classement des gens les plus riches de France. Aujourd’hui, sa fortune est estimée très largement au-dessus des 100 millions d’euros: «À une époque, j’étais très pauvre. Ce n’est plus le cas aujourd’hui et je n’ai pas besoin de tout ça.», précise, tout simplement, ce catholique pratiquant.

    Ses trois enfants mis à l’abri du besoin, Bernard Lemaître ne se contente pas aujourd’hui d’apporter et de «prendre beaucoup de plaisir au RCT, malgré des résultats encore décevants».

    En plein accord avec sa femme qui partage ses valeurs, il veut aussi essayer de «compenser autant que faire se peut, les misères humaines». Vaste programme. «Nous avons créé une fondation pour ça. On travaille aujourd’hui avec dix institutions spécialisées. Cela nous tient vraiment à cœur et nous en sommes fiers. Nous distribuons des sommes considérables, bien plus que pour le RCT…».

    Voilà qui est dit et situe un peu mieux Bernard Lemaître, ses succès, ses aspirations et sa générosité. La mort évidemment ne lui fait pas peur et il ne recherche à Toulon, ni la gloire, ni la reconnaissance, ni la lumière.

    Il veut juste vibrer encore un peu pour un projet qui lui tient à cœur et partager les fruits de sa réussite mais aussi sa grande expérience et sa rigueur d’ancien grand patron. Mourad Boudjellal et les supporters du RCT ne pouvaient trouver mieux…

    « PAS UN INVESTISSEUR CLASSIQUE »

    «Mourad a tout de suite compris que je n’étais pas un investisseur classique, ce qui a tout de suite changé la qualité de la relation»
    Quatre mois après son arrivée, le bonhomme, qui en impose encore, fait l’unanimité au club. Discret, compétent, rigoureux et sage, il forme aujourd’hui un tandem très complémentaire avec Mourad Boudjellal.

    « Il dit que je suis son contraire et c’est vrai que nous sommes un peu l’eau et le feu. C’est un homme aux idées bouillonnantes», rappelle malicieusement Bernard Lemaître, qui, désormais, se charge aussi de lui apprendre la patience et de tempérer ses ardeurs: «Mourad a tout de suite compris que je n’étais pas un investisseur classique, ce qui a tout de suite changé la qualité de la relation», relève aussi le nouvel homme fort du RCT.

    Finalement beaucoup plus proche d’un mécène, voire du père Noël, que d’un pur investisseur.

    JOUEUR DE RUGBY ET… PRÉSIDENT!

    Enfant et adolescent, Bernard Lemaître, qui avait déjà le goût de l’effort et du sport, s’est illustré dans différentes disciplines: «J’ai fait pas mal d’athlétisme et j’ai même été champion de Tunisie en junior, se souvient-il. Je faisais du lancer du poids et de javelot, mais j’ai aussi joué au handball. J’avais une belle pêche…».

    Jeune adulte, il découvre le rugby à l’armée, lorsqu’on sort le jeune sous-lieutenant du mitard (il avait pris son colonel au collet après avoir estimé subir une injustice) pour faire le quinzième…

    Vu son imposant gabarit, on le fait jouer deuxième ligne. Saint-Médard l’invite ensuite à jouer en deuxième division puis, il part à Libourne, en troisième division, car on lui offre un logement. Il finit sa carrière à Mérignac où, après avoir évolué plusieurs saisons en première et deuxième division, on lui demande de prendre la présidence du club, qu’il assurera entre 1971 et 1978, à l’époque ou jouait l’actuel président de La Rochelle, Vincent Merlin, ou encore Jean Trillo.

    Jusqu’à être débordé par ses préoccupations professionnelles et couper un peu avec sa passion.

    Il suit depuis le rugby à la télé et est devenu un vrai fan du RCT en suivant sa récente épopée.

    • marc 2 décembre 2019 à 18h- Répondre

      Encore un riche qui ne mérite pas son argent et doit tout à papa… Ah non, comme la totalité des autres, il a su se bouger et prendre des risques.
      Aujourd’hui, rien que répondre à une petite annonce pour du boulot, c’est impossible, mieux vaut rester sur le canapé et se plaindre… même quand le commerce en bas de chez toi recrute.

    • USM 2 décembre 2019 à 20h- Répondre

      Merci turbo poulet pour cet article qui nous apprend beaucoup du nouveau propriétaire du RCT .
      Merci M Lemaître pour l argent injecté dans notre club chéri

  2. Julien 2 décembre 2019 à 18h- Répondre

    rien que de lire ses interventions sur le papier ca me fatigue, je nose pas imaginer ce que cest decouter notre cher Moscato :b (a letranger jai pas RMC sport entre autre 🙁 ) Il est bourru mais bon il est bonnard et ca jaime bien

  3. adesias 2 décembre 2019 à 18h- Répondre

    Si le binôme fonctionne ce sera super pour le RCT. J’aime bien la personnalité de Mourad (justement parce qu’il dérange beaucoup de monde) et ce repreneur semble un homme des plus respectables.

  4. Eric Marti 2 décembre 2019 à 18h- Répondre

    S’il te plaît mourad reste au moins président !!!

  5. Fery Michel 2 décembre 2019 à 19h- Répondre

    Merci l’Ami @Turbo poulet , pour ton volontarisme intéressant et de prendre sur ton temps sans doute précieux mais surtout également peut être passionné !..

  6. Fery Michel 2 décembre 2019 à 19h- Répondre

    Et pour Vincent , et bien c’est du *Vincent* tout craché , et il nous fera toujours sourire avec toutes ses sorties plus ou moins humoristiques !… lol !.