Violente agression lors d’un match de rugby : Un joueur tabassé par des hommes encagoulés munis de barres de fer !
Violente agression lors d’un match de rugby : Un joueur tabassé par des hommes encagoulés munis de barres de fer !
Le jeudi 15 mai 2025 à 23:12 par David Demri
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Ce qui devait être un simple match de rugby amateur a basculé dans la violence. Trois mois après les faits, quatre individus ont été identifiés par la police suite à une agression brutale survenue dans les vestiaires du stade de Givors.
Le 2 février dernier, à l’issue d’un match de Régionale 1 opposant les équipes réserves du SO Givors et de l’Union Rugby Ardèche Méridionale (Uram), une vingtaine d’individus cagoulés ont fait irruption dans les vestiaires. Leur cible : un joueur ardéchois, brutalement pris à partie sans possibilité de défense.
Comme l’explique Le Progrès, encagoulés, munis de barres de fer et de bombes lacrymogènes, les agresseurs n’ont laissé aucune chance à leur victime.
« Tout s’est passé très vite. Ils avaient le visage dissimulé sous des capuches, écharpes… », relatait quelques jours après l’incident le président de l’Uram, Philippe Gilles. L’un des joueurs, Nathanaël, pilier du club, a été violemment frappé au sol. Poings, coups de pieds aux jambes, au thorax et à l’abdomen… Le diagnostic médical évoque un léger traumatisme crânien.
Mais le plus glaçant, c’est l’erreur sur la cible. « Le pire, c’est qu’ils s’étaient trompés de personne. Celui qui était visé était un autre joueur, de même corpulence. » Ce déchaînement de violence semble avoir été motivé par des tensions survenues lors du match aller, marqué par une mêlée relevée et des échanges de coups entre joueurs. L’arbitre avait alors distribué des cartons rouges aux deux camps.
Heureusement, les dirigeants du SO Givors ont tenté de faire barrière. « Sans notre intervention, les conséquences auraient pu être plus dramatiques », confiait Jérôme Allemane, président du club local. Il raconte la suite glaçante : « Après ça, ils ont entrouvert le vestiaire pour l’asperger de gaz lacrymogène. On a vite mis à l’abri les deux joueurs de l’Uram dans nos vestiaires. »
Les agresseurs ont ensuite pris la fuite. Le bus de l’équipe ardéchoise a quitté les lieux sous escorte policière, protégé jusqu’à l’autoroute A47.
L’enquête, menée par le commissariat de Givors, a permis l’identification de quatre majeurs – un habitant de Givors et trois de Rive-de-Gier – interpellés ce mardi 13 mai. Tous ont été remis en liberté avec une Convocation par Officier de Police Judiciaire (COPJ) prévue le 12 février 2026.
Du côté du club local, le choc reste profond. « C’est un jeune du club qui a pris ses responsabilités en menant cette opération. Un acte isolé. Nous en sommes aussi victimes », déplore Jérôme Allemane.
L’auteur principal de l’agression a été définitivement exclu du SO Givors.
Un incident grave qui interroge sur la sécurité dans le sport amateur et la montée des violences en dehors du cadre strictement sportif.
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3 Commentaires
Quand la violence verbale se transforme en violence physique… Il n’y a plus de frontières, le pas est franchi.
Où va le monde si ce n’est droit dans le mur …
j’ai rien lu sur cette sauvage agresion ce matin en buvant mon café devant Cnews, c’est étrange !
ça part en barigoule…