Blessé depuis le début de la saison, le trois-quarts centre de Clermont, Wesley Fofana n’a disputé qu’un seul match de Top 14.

De retour à la compétition le week-end dernier après cinq mois d’indisponibilité, l’international Français espère désormais pouvoir enchaîner les matches avec l’ASM et surtout ne plus se blesser.

Lors d’un récent entretien accordé au Midi Olympique, le président de Clermont, Jean-Michel Guillon avait clairement laissé entendre qu’il pourrait se séparer de Wesley Fofana dès la fin de la saison actuelle, soit un an avant le terme de son contrat, en raison notamment de ses blessures à répétition.

Interrogé à ce sujet dans les colonnes du journal L’équipe, Wesley Fofana regrette que son président ait utilisé la presse pour évoquer le sujet plutôt que de lui en parler directement en face à face. Extrait:

« Qu’on me le dise directement, O.K. Tu as besoin que le joueur soit présent sur le terrain, qu’il t’apporte quelque chose, c’est sûr. On avait parlé de ça ensemble, il y a quatre mois. Je comprenais. Mais pour moi, ça devait rester entre le club et moi. Alors, que ça sorte dans les médias, je n’ai pas trop compris. »

Pour l’heure, Wesley Fofana n’a pas eu l’occasion d’en parler avec son président. Extrait:

« Si le président a besoin de revenir me parler, je suis à son écoute. »

De son côté, il affirme avoir envie de rester à Clermont jusqu’au terme de son contrat, à savoir juin 2023. Extrait:

« La seule manière dont je peux me défendre et répondre, c’est sur le terrain. Si je sentais que je ne pouvais plus rien faire, j’arrêterais ! J’ai eu une belle carrière… Mais je sens que je peux encore aider l’équipe, les jeunes pousses, à s’envoler un peu plus. On a un groupe avec du talent. Ça fait longtemps que je suis dans le club, on avait déjà perdu des joueurs importants sur des matches à gros enjeu, et on avait toujours su rebondir. Il faut que cette génération arrive aussi à trouver son équilibre dans l’équipe, et pas seulement à travers les individualités. Les autres clubs s’arment énormément, en recrutant ou avec leurs jeunes. Chez nous, c’est vraiment triste et dommageable que Morgan Parra et Camille Lopez partent, mais, malgré ça, il faut pouvoir très vite rebondir ! Nos jeunes doivent s’affirmer et se dire que c’est sur eux que le club va s’appuyer. »

Pour conclure, Wesley Fofana explique transmettre quotidiennement son savoir aux jeunes à Clermont. Extrait:

« Je le fais au quotidien. Je suis l’ancien qui a les délires les plus proches de la nouvelle génération. Que ça soit ceux qui me ressemblent quand j’étais jeune, ou ceux différents, un peu plus matures, j’ai un très bon feeling. J’essaie de leur amener tout ce que je peux, en tant que grand frère ou rugbyman. Mais c’est sûr que j’aimerais être plus souvent avec eux sur le terrain. »