Xavier Péméja répond à l’incompréhension des observateurs après son retour surprise à Nevers !
Xavier Péméja répond à l’incompréhension des observateurs après son retour surprise à Nevers !
Le mardi 19 août 2025 à 19:48 par David Demri
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Le technicien Français Xavier Péméja était annoncé du côté d’Albi au mois de juin dernier.
Mais au mois de juillet, ce-dernier a pris tout le monde de court en rejetant finalement l’offre du SCA, indiquant ne pas être prêt pour un tel challenge sportif en raison de certaines préoccupations personnelles.
Cette semaine, Xavier Péméja a surpris tout le monde en effectuant son grand retour à Nevers, club qu’il devait quitter au mois de juin.
Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, Xavier Péméja a expliqué sa décision.
Dans un premier temps, il refuse de parler de revirement de situation. Extrait:
Ce n’est pas un revirement de situation. C’est un poste complètement différent de celui de manager. Être directeur sportif à Nevers, le président me l’avait déjà proposé avant que je parte à Albi. Manager, je ne me suis pas senti capable de le faire, c’est un métier qui demande énormément d’énergie. Finalement, ce poste de directeur sportif, c’est une suite logique à ma carrière.
J’ai pris du temps pour réfléchir car le projet d’Albi m’avait motivé, mais repartir de zéro, je ne savais pas si j’aurais eu l’énergie nécessaire. À mon âge, il me semblait plus cohérent de rester à Nevers, auprès du président, avec ce poste qui n’existait pas encore et dans lequel je me projette. On démarre la semaine prochaine un nouveau projet, à la fois personnel et pour le club.
Il explique en quoi consistera réellement son rôle à Nevers, lui qui était manager sportif la saison dernière. Extrait:
Directeur sportif, c’est un métier que je ne connais pas encore. Je vais le créer à ma façon avec le président et avec Coenie Basson. Lui est responsable de l’équipe première, il n’y a aucun problème là-dessus. Je le connais bien, je l’ai fait venir en France, à Bourgoin et nous sommes très proches. Je suis très heureux de le soutenir. Il s’agit avant tout d’un soutien au manager général. Les décisions sportives lui appartiennent, mais je vais l’aider en prenant en charge les relations avec les agents et tout ce qui lui prend beaucoup de temps sur le terrain.
Son premier chantier ? Les Espoirs. Extrait:
Ma première mission sera de faire un état des lieux du secteur des espoirs, des moins de 16 jusqu’aux catégories supérieures, pour voir comment ça fonctionne, quels effectifs il y a, et définir ce que j’attends d’eux comme ce qu’ils attendent de moi. Ensuite, je travaillerai aussi sur le recrutement. Par exemple, si Coenie veut une deuxième ligne ou un centre, je lui proposerai trois ou quatre profils, ce qui lui fera gagner du temps. De même, je filtrerai les sollicitations des agents, qui peuvent être nombreuses.
Le terrain va-t-il lui manquer ? Il n’écarte pas une telle possibilité. Extrait:
Je n’en sais rien et si c’est le cas, j’en discuterai avec le président. Mais on va assurer notre rôle. La relation de confiance et d’affectif avec le président a beaucoup compté dans mon retour. Le club continue de progresser, avec des projets comme la construction d’une nouvelle tribune ou le terrain synthétique.
Ce n’est pas la même énergie qu’un poste de manager. Être manager de l’équipe première, c’est avoir la tête dans le guidon toute la semaine, être la locomotive de 60 ou 65 personnes, quasiment 24 heures sur 24. C’est passionnant, mais épuisant. Et à ce moment-là, je n’étais pas en position d’apporter ce que les gens attendaient. Dans ce nouveau rôle, je vais construire petit à petit ce qui n’existait pas, en lien avec le staff.
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