Ce lundi, l’ancien trois-quarts centre Maxime Mermoz et l’ex-ouvreur Yann Delaigue étaient les invités de l’émission « Tribune Mayol » diffusée sur BFM Var.

L’ancien trois-quarts centre du RCT, Maxime Mermoz n’a pas manqué de dire le plus grand bien de l’ailier Toulonnais Gabin Villière, auteur d’une grosse prestation contre Toulouse, samedi soir au Stade Vélodrome de Marseille.

Maxime Mermoz a énuméré tous les points forts de l’ailier Varois. Extrait:

« Gabin Villière est omniprésent. A l’époque, les ailiers étaient ceux qui courraient vite, qui ne touchaient pas trop les ballons et on ne les voyait pas. Aujourd’hui, on le voit de partout : dans le jeu au sol, c’est un gratteur, en défense il ne loupe pas de plaquage et dès qu’il a un ballon il fait une différence. Il met crochet intérieur et deux raffuts sur son essai, il fait ce qu’il veut quand il veut. Il ne calcule pas, il a la rage et la hargne. Il arrive de loin et quand on connait son parcours, il a tout à gagner. A chaque fois il sourit et il joue avec les tripes, tout lui réussi. On voit la confiance que Fabien Galthié a mis sur lui. Il peut être blessé et dès qu’il revient de blessure il est directement de retour en équipe de France. Il est encore monté d’un cran. C’est jeu de main jeu de Gabin. Il joue avec le coeur et les tripes. C’est pour cela qu’il est au-delà de ce qu’il pensait pouvoir faire. »

De son côté, Yann Delaigue estime que Gabin Villière est tout simplement le meilleur ailier du monde à l’heure actuelle. Extrait:

« Gabin Villière est stratosphérique en ce moment. Pour moi, c’est le meilleur ailier du monde, sincèrement. Je ne vois pas d’autre ailier dans le monde qui soit à sa hauteur. Il a une activité remarquable et à chaque fois qu’il lance une initiative elle est juste autant en attaque qu’en défense, il fait gagner des matches à son équipe. C’est difficile de faire mieux en ce moment.

On connait le joueur gratteur, le puncheur, sa vitesse, et ce que l’on connait moins, c’est sa façon de faire jouer les autres. Mais il a une façon de faire des passes et de faire jouer ses partenaires qu’on ne connaissait pas. Il apprend très vite et sa progression est constante. Le fait qu’il arrive à prendre de la vision par rapport à ce qu’il voit des autres, ça veut dire qu’il va encore progresser et c’est très bon pour lui, pour son club et pour l’équipe de France. Chapeau à lui. Je ne le connais pas beaucoup mais j’ai l’impression qu’il garde les pieds sur terre malgré tout le bien qu’on peut dire de lui. Il a beaucoup d’humilité et c’est une bonne chose. »