Yann Lesgourgues se rappelle de l’énorme claque reçue par l’UBB contre La Rochelle (81-12) : « On avait vraiment pris une danse ! »
Yann Lesgourgues se rappelle de l’énorme claque reçue par l’UBB contre La Rochelle (81-12) : « On avait vraiment pris une danse ! »
Le mercredi 27 août 2025 à 12:17 par David Demri
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Le demi-de-mêlée Yann Lesgourgues a quitté l’Union Bordeaux-Bègles cet été afin de rejoindre le Biarritz Olympique, en Pro D2.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier explique garder de très bons souvenirs de son passage à Bordeaux qui aura duré 11 ans. Extrait:
Il y a le souvenir récent du titre de champion d’Europe. C’est exceptionnel. On courait derrière depuis plusieurs années… Au-delà de ça, j’ai connu toutes les étapes de l’évolution du club. Je suis assez fier d’avoir pu y participer. Ce titre-là a conclu mes années là-bas.
Il est soulagé d’avoir gagné un titre avec l’UBB avant de quitter le club Girondin. Extrait:
Honnêtement, oui. On n’était pas loin sur les dernières années, on a fait énormément d’efforts. Beaucoup de choses ont été mises en place par rapport à ça et ça aurait été difficile de partir sans titre.
Concernant les mauvais souvenirs, il se rappelle de la claque prise contre La Rochelle, en 2019. Extrait:
Le mauvais souvenir, c’est la claque prise à La Rochelle (81-12 en 2019, NDLR). On avait vraiment pris une danse. Après, il y a tellement de bons souvenirs que je ne garde que le positif, comme la première qualification en coupe d’Europe, qui a vraiment lancé le club dans le haut niveau. Ce sont des étapes importantes.
En concurrence avec Baptiste Serin dans un premier temps puis avec Maxime Lucu, Yann Lesgourgues avoue avoir pris beaucoup de plaisir. Extrait:
Très bien, car on travaillait très bien. Je suis resté autant de temps à Bordeaux car ça m’allait. Une rotation se faisait – enfin plus trop à la fin – et c’était top, parce qu’on n’avait pas le même profil. On était assez complémentaires, c’était plaisant. Je ne serais pas resté autant de temps à Bordeaux si ça ne m’allait pas.
Il faut répondre présent quand on fait appel à toi, ça forge un mental. Quand tu es installé, tu n’as pas forcément envie de trop travailler, ou tu travailles moins… J’ai appris énormément de choses durant ces années. C’est important de jouer avec de la concurrence pour faire avancer le poste et l’effectif. Oui, c’est très positif, parce que j’ai passé de très bonnes années à Bordeaux et je n’ai que des bons souvenirs. Sur la fin, j’ai moins joué, mais sur les premières années, ça tournait pas mal, c’était très bien.
Il explique avoir gagné en expérience grâce à cette concurrence. Extrait:
J’ai pris beaucoup d’expérience avec l’âge et les années. Au début de ma carrière, on me disait un peu feu follet. Je n’avais pas trop la stratégie en tête, mais avec toutes les années passées à haut niveau, je me suis forgé ce mental stratégique.
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11 ans à l’UBB c’est un bail et à part Jeff Poirot, Yann c’est aussi un » historique » du club ! Il a connu des étapes importantes dans la montée en puissance de l’équipe. Les supporters dans l’unanimité le remercient et lui souhaitent une belle fin de carrière au BO .