Récemment, le président de la Fédération Française de Rugby, Florian Grill a annoncé la fin de l’access match pour les clubs de Nationale visant la Pro D2.

Désormais, il y aura deux promotions en Pro D2 et deux relégations en Nationale.

Le président de la Ligue Nationale de Rugby, Yann Roubert s’est confié sur le sujet, via Midi Olympique. Extrait:

En effet, Florian Grill était invité à s’exprimer devant l’ensemble des présidents pour nous faire connaître la position de la Fédération. Les échanges continuent avec la FFR pour voir si on parvient à établir une convention à soumettre au vote de l’ensemble des présidents et de l’Assemblée Générale, dont les présidents de Pro D2.

Ceux-ci ont évidemment fait valoir la position de la Ligue, qui est de conserver cet access-match.

Il a ensuite parlé d’un sujet épineux : la libération de 28 joueurs internationaux Français pour préparer le match du Tournoi des Six-Nations contre l’Irlande. Extrait:

Les échanges sont permanents, il y a de nombreuses avancées mais il reste encore un ou deux points bloquants.

Il rajoute que le sujet de la future Coupe des Nations n’a pas été évoqué. Extrait:

Pas aujourd’hui en particulier, mais ça fait partie des nombreuses discussions qu’on a au sujet de la Convention, sur lesquelles on est d’accord sur de nombreux points. Il en reste un ou deux qu’il nous faut purger, avant d’être en mesure de trancher définitivement au sein de nos assemblées générales respectives.

Pour conclure, Yann Roubert répond à Fabien Galthié qui estime ne pas bénéficier du même temps pour préparer ses matches que les autres nations. Extrait:

Je veux simplement rappeler notre conviction qu’un championnat fort est un atout formidable pour le rugby français. Je ne sais pas si c’est le meilleur championnat du monde, mais en tout cas, c’est celui qui rassemble le plus de monde dans les stades, le plus de stars de ce jeu, qui paye le mieux ses acteurs, qui attire le plus de monde devant les télés et propose sans doute la plus grosse intensité de jeu. C’est ça qui est important.

C’est évidemment un atout pour le rugby français. Cela permet de faire vivre 2 000 joueurs et 4 000 employés dans le rugby français. On est conscients des contraintes qui pèsent sur les Bleus en contrepartie mais on ne veut surtout pas se résigner à ce que la vérité de novembre soit celle de dans deux ans. Le XV de France a encore deux ans pour travailler, il bénéficiera d’une préparation de trois mois pour la Coupe du monde…

Les clubs sont prêts à faire des efforts inédits pour mettre l’équipe de France dans des conditions qu’elle n’a jamais eues. Alors, espérons qu’on aboutisse dans nos discussions avec la Fédération pour que le sélectionneur puisse précisément en bénéficier et, on l’espère, aller chercher le titre de champion du monde.

On en est loin aujourd’hui, parce qu’on a vu que l’Afrique du Sud était meilleure que nous en novembre. Mais il reste deux ans pour rattraper ce retard, et on espère tous qu’on va le faire.