Yannick Bru : « Ce sera physique, ce sera intense, c’est toujours comme ça contre Toulon ! »
Yannick Bru : « Ce sera physique, ce sera intense, c’est toujours comme ça contre Toulon ! »
Le mardi 17 juin 2025 à 10:25 par David Demri
3 Commentaires
Publicité
Samedi soir, Bordeaux-Bègles défiera le Rugby Club Toulonnais à Lyon dans le cadre d’une demi-finale de Top 14.
A l’approche de cette rencontre, le manager de l’UBB, Yannick Bru s’est confié via L’équipe.
Ce-dernier a notamment expliqué pourquoi le stage à Seignosse était nécessaire, la semaine dernière. Extrait:
L’objectif, c’était de se mettre tous sur la même page, que ça soit sur un plan physique ou mental. Mentalement, c’était important de s’éloigner de Bordeaux, parce qu’on a tendance à recevoir trop de félicitations. Ça crée une atmosphère qui ne te met pas en éveil. On a additionné ces dernières semaines ce que j’appelle pas mal de petits moins : moins de vigilance, moins de rigueur, moins de récupération, moins d’exigence personnelle.
C’était important de se reconcentrer sur notre objectif de fin de saison. C’était important aussi physiquement de re-préparer les corps aux échéances difficiles du Top 14, des phases finales qui vont se jouer sous une grosse chaleur. On voulait passer quatre jours ensemble aussi pour entretenir l’atmosphère dans l’équipe qui est vraiment excellente. Ce premier trophée (la Coupe des champions) a renforcé les liens entre les joueurs.
Lorsque le journaliste lui demande si les joueurs Bordelais ont réussi à tourner la page de la victoire remportée en Champions Cup, Yannick Bru préfère ne pas s’avancer. Extrait:
Je vous dirai ça samedi soir vers 23 heures ! J’ai le sentiment que les joueurs ont envie de prolonger l’aventure de quelques semaines, de garder cette atmosphère-là, un mélange de bonheur, d’insouciance et d’esprit de compétition. Il n’y a pas de suffisance non plus, on sait qu’on n’a jamais écrasé personne, et sans une grande dose de travail, d’humilité, d’effort, on n’a pas de marge.
Il ne le cache pas : la semaine de repos a fait beaucoup de bien à son groupe. Extrait:
La semaine de coupure était un luxe pour ça. Ça nous a permis de terminer la bobologie de Max Lucu, Romain Buros et Sipili Falatea (qui n’ont plus joué depuis la finale de Coupe des champions le 24 mai). Ça nous donne un peu de confort pour préparer la demi-finale. On a eu plus de récupération mais on en avait besoin parce qu’on sortait d’un tunnel de 13-14 semaines, avec le Top 14 et la phase finale de Coupe des champions.
Pour conclure, il analyse ce match à venir contre Toulon. Extrait:
On sait que contre eux, c’est toujours électrique sur la zone de contact. Quand on a joué le match retour là-bas, bon, dans certaines circonstances (une semaine après la finale de Coupe des champions), on a été mis en difficulté et ça a été un bon warning dans certains secteurs de jeu. On connaît bien Toulon, on a vu leur performance au forceps et comment ils ont gagné par K.-O. dans les 20 dernières minutes en barrage. On est prévenus sur pas mal de choses.
On a aussi été dans leur statut de barragiste l’année dernière, on sait très bien qu’il a une dynamique avec lui sur les entames de matches. On a un certain nombre de signaux qui nous aiguillent pour préparer le match. Il sera physique, il sera intense, et c’est toujours comme ça contre Toulon. On a de l’expérience. Aucune certitude, mais on a de l’envie, de l’entrain, de la fraîcheur. J’espère que tout ça va donner un cocktail qui fera qu’on sera très compétitif.
Publicité
3 Commentaires
Logique : l’UBB n’a pas « survolé » le match aller non plus. Loin s’en faut…
Oui pour moi c’est du 50-50!! Bordeaux est supérieur rugbyristiquement mais Toulon est plus physique donc à voir…comment vont se comporter les bordelais après plusieurs semaines de repos, car à Toulon ils avaient envoyé une équipe remaniée, ensuite ils ont déroulés face à Vannes, pas forcément un bon entrainement pour des phases finales.
J’espère que pour nous au contraire avoir enchainer 3 gros matchs sera pas contre productif mais à l’inverse nous servira pour aller remporter cette bataille!
Il faut les fixer devant, les forcer à mettre systématiquement la tête sur tous les points de rencontre et les épuiser.
Sinon leurs avants se deplacent, leurs rucks sont rapides ils peuvent dérouler leur jeu et là c’est très dur.
Après on a le droit de mettre du volume et forcer la patrouille de France a defendre aussi, mais d’abord on doit les fatiguer les obliger à lutter devant.