Yannick Bru rectifie les propos de son président Laurent Marti
Yannick Bru rectifie les propos de son président Laurent Marti
Le mardi 8 juillet 2025 à 21:28 par David Demri
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Récemment, le président de l’UBB, Laurent Marti s’est montré humble concernant la saison 2025 / 2026.
Il a notamment expliqué que l’objectif prioritaire de l’UBB serait de se qualifier dans le top 6.
Interrogé via Midi Olympique, le manager Bordelais Yannick Bru a confirmé que l’ambition du club Girondin était plus élevée.
Et pour cause, il annonce que l’objectif de l’UBB ne sera pas le top 6 mais le top 2. Extrait:
On se connaît un peu, avec Laurent, depuis le temps et je crains que le top 6 ne lui suffise pas. Mais il a été prudent. Nous serons une cible à abattre, avec un nouveau statut puisqu’on est champions d’Europe. Petit à petit, l’UBB arrive à une phase de maturité en termes de compétences sportives. Il faudra porter et assumer cette étiquette. Ce sera aussi un défi d’entrer dans le camp des vainqueurs, malgré le fait qu’on soit encore plus attendu.
L’ambition sera de se qualifier dans les deux premiers. Nous avons mesuré, cette année, l’importance de la fraîcheur. L’ambition sera exactement la même que cette année. Mais faire aussi bien en ayant déjà vécu une saison très positive sera un vrai challenge. J’espère que nous allons continuer. Mon souhait, c’est que dans les interactions entre nos joueurs, le staff et notre direction, nous continuions à évoluer avec la même harmonie, sans nous prendre pour d’autres. Comme je l’ai souvent dit, on n’a marché sur personne cette année mais on a été constants, méticuleux et opiniâtres dans les progrès que nous voulions réaliser.
Il évoque ensuite les axes d’amélioration pour la saison prochaine. Extrait:
Il n’est pas besoin d’être un grand expert pour l’analyser. Même si nous avons été présents dans beaucoup de grands rendez-vous, notre conquête directe est peut-être le secteur où nous n’avons pas eu la constance que nous devrions avoir. Malgré des progrès immenses, notamment en Champions Cup et en phases finales, on a vu que notre touche était dans le bas du classement. Je suis bien placé pour savoir que les stats peuvent dire ce qu’on veut, il faut donc faire attention à la manière dont on manie les chiffres.
Mais, pour notre alignement en touche, ce n’était pas suffisant en termes de constance. Notre mêlée peut aussi faire beaucoup mieux. Il est évident que la densification de notre cinq de devant est un chantier pour le futur. C’est d’ailleurs là qu’avec Laurent, nous avons concentré nos efforts de recrutement.
Sur le plan personnel, il estime avoir progressé. Extrait:
Je pense que dans la responsabilisation et le partage des tâches, cette année a été une de celles où j’ai le mieux évolué. Je ne sais pas si c’est la plus évoluée, mais la mieux évoluée : je me suis senti bien, dans cette répartition de la confiance et dans la responsabilisation de chacun. Beaucoup de personnes sont intervenues dans la performance de l’équipe. Il était important de recentrer les énergies à certains moments.
On a également beaucoup partagé avec les joueurs, en toute honnêteté. Je crois que nous avons vraiment créé un environnement d’apprentissage basé sur la confiance et l’honnêteté cette année. Ce n’est pas un saut dans l’inconnu car j’avais déjà quelques expériences d’entraîneur, mais cela a été vraiment chouette à vivre parce que chacun a voulu renvoyer la confiance et a travaillé avec un grand sens des responsabilités. C’est peut-être dans ce partage que j’ai le plus évolué cette année.
Pour conclure, Yannick Bru explique ne jamais écrire ses discours. Extrait:
Ils ne sont jamais écrits. Ils sont réfléchis parce que les semaines ont toujours des thématiques. Le discours d’avant‑match est toujours anticipé. Il y a toujours une phase de préparation. Je pense qu’aujourd’hui, il est difficile de motiver les joueurs. On est plus dans l’inspiration, c’est très variable. Un discours s’inspire souvent des minutes juste avant, des regards qu’on croise, de l’atmosphère ressentie. Donc il y a toujours une part de préparation, mais aussi d’improvisation liée à cette atmosphère.
Un vestiaire, c’est toujours un équilibre chimique instable. Parfois, on sent des choses arriver au dernier moment et qu’on n’avait pas anticipées. Chez moi, rien n’est formaté. Là-dessus aussi, cela fait une quinzaine d’années que j’entraîne. J’ai un peu évolué, comme tout le monde.
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