Yannick Bru se pose des questions autour de Louis Bielle-Biarrey !
Yannick Bru se pose des questions autour de Louis Bielle-Biarrey !
Le mercredi 18 juin 2025 à 11:16 par David Demri
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À l’approche de la demi-finale tant attendue face au RC Toulon, l’Union Bordeaux-Bègles encaisse un sérieux revers : Louis Bielle-Biarrey ne sera pas du voyage à Lyon. Une absence de poids pour le club girondin, privé de son atout offensif numéro un dans un moment clé de la saison.
L’annonce est tombée le mardi 17 juin, confirmant les craintes nées après la sortie prématurée du joueur lors de la dernière journée de Top 14 face à Vannes. L’ailier international, auteur d’un doublé ce jour-là, avait subi une commotion cérébrale qui le contraint aujourd’hui à renoncer à ce rendez-vous décisif.
Une décision lourde mais logique, selon le staff bordelais, dans un contexte où le temps de jeu du joueur de 21 ans commence à interroger.
« Il faut être raisonnable avec lui. On sait que ce n’est pas un robot […] Ce n’est pas simple avec Louis en ce moment et à un moment, il faudra se poser la question du repos qu’on lui donne », a expliqué son entraîneur Yannick Bru. Un signal fort sur la gestion de l’un des talents les plus précoces du rugby français.
Car les chiffres donnent le vertige : 29 matchs disputés cette saison, dont 28 en tant que titulaire, et 33 essais inscrits. Un rendement exceptionnel, qui fait de Bielle-Biarrey l’international le plus utilisé de la saison 2024-2025, mais aussi un joueur surexposé physiquement.
« On perd un des meilleurs joueurs de l’année », a regretté le président Laurent Marti, conscient que ce forfait pourrait peser lourd face à une équipe toulonnaise revigorée.
Et l’horizon ne s’éclaircit pas pour autant. D’autres cadres de l’UBB sont encore incertains pour ce choc au sommet, à commencer par Maxime Lucu, Romain Buros et Sipili Falatea. Une infirmerie bien trop remplie au pire des moments.
Le rendez-vous est fixé : samedi 21 juin, à Lyon. Et l’UBB devra se réinventer sans son éclair offensif pour rêver de finale.
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Ils commencent à se chercher des excuses……
8 matchs en EDF à 80 mn.
C.ontre le Japon, l’Argentine puis le Pays de Galles ou l’Italie ou les deux, effectivement, l’EDF aurait pu se passer de lui.
Dommage, j’aurais bien aimé le voir jouer en vrai.
Encore 12 forfaits et on est en finale. hi! hi ! hi !