Samedi soir, le Rugby Club Toulonnais s’est incliné contre Clermont à l’occasion de la sixième journée du Top 14 (28-8).

Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique à l’issue de cette rencontre, le deuxième ligne Auvergnat Arthur Iturria est revenu sur la belle prestation de l’ASM contre le RCT.

Ce-dernier explique comment Clermont a réussi à priver Toulon de ballons tout au long de la rencontre. Extrait:

« J’en vole deux coup sur coup. D’ailleurs, le deuxième que je pique a bien failli nous coûter cher, puisqu’il est retombé dans les mains de Kruger qui n’était pas loin de marquer ! Mais on a bien travaillé avec les lifteurs. On s’est surtout très bien entendu avec Séb’ Vahaamahina qui dirigeait le bloc derrière moi. Quand le travail paie, c’est toujours une satisfaction. L’an dernier, on n’était pas très bon sur la défense des pénaltouches. Et comme auparavant, on misait beaucoup sur les contres aériens pour défendre ce secteur, on a décidé d’y revenir un peu . Si on peut priver l’adversaire de ballon, ce n’est pas plus mal, non ? Surtout que cela nous a bien aidés contre Toulon. Déjà que nous parvenions à les prendre en mêlée, le fait de les contrer en touche les a d’autant plus privés de solutions. On l’a ressenti. »

Au lieu d’évoluer au poste de deuxième ligne, Arthur Iturria a été aligné au poste de troisième ligne contre le RCT. Extrait:

« Avec Franck Azéma, on en avait déjà parlé l’an dernier, mais nous n’avions pas vraiment pu le faire en raison de l’hécatombe de blessures qui s’est abattue sur nous. Là, durant la préparation estivale, c’est un sujet qui est revenu sur le tapis et qui est bénéfique pour tout le monde, puisqu’il donne une possibilité de roulement supplémentaire. »

Le joueur Auvergnat explique se sentir mieux à ce poste et ressortir des matches moins concassé. Extrait:

« C’est vrai que j’ai l’impression que je me fais moins mal à ce poste, et j’en ai déjà parlé au staff. C’est peut-être dû au fait de moins subir la pression en mêlée, mais j’ai la sensation de terminer les matchs plus frais, plus lucide. Et les lendemains, mon corps est bien moins mâché. Ce n’était pas le même match, mais après le Racing et le Stade français, pour moi, c’était le jour et la nuit. »