Actuellement à Tignes avec son groupe pour le stage de pré-saison, le manager du Rugby Club Toulonnais, Bernard Laporte a évoqué pour Var-matin sa passion d’entraîner.

Ainsi, le technicien du RCT explique aimer être au cœur de l’action et corriger les erreurs de ses joueurs avec beaucoup de proximité. Selon lui, c’est la meilleure façon de les faire progresser. Extrait:

« J’aime corriger et j’aime être au cœur de l’action car je suis convaincu que c’est ça. Quand tu arrêtes l’action car ça ne va pas, il faut corriger à l’instant T. Si tu laisses faire et que tu ne dis rien, le joueur ne se rend pas compte qu’il a eu une mauvaise attitude. Je crois beaucoup à cette dynamique, à ce côté entraînant de l’entraîneur. Il faut être là et proche d’eux. J’ai souvent été capitaine dans les équipes avec lesquelles je jouais et j’étais déjà comme ça, je parlais beaucoup. En tant qu’entraîneur, quand je m’occupe d’une séance, j’aime être auprès d’eux, j’aime donner le ton, j’aime impulser, c’est ma passion. Entraîner pour moi, c’est ça. C’est de la proximité. Je ne suis pas un flic et encore moins un juge qui dire untel a bien joué je vais lui mettre une note. Non, ça ne m’intéresse pas. Je veux que le joueur se sente investi. »

Par la même occasion, Bernard Laporte raconte une anecdote concernant l’arrivée à Toulon du deuxième ligne Néo-Zélandais Ali Williams. Extrait:

« Ali Williams me disait l’autre fois que lorsqu’il est arrivé à Toulon, il se demandait qui était ce fou qui était derrière eux à l’entraînement et qui criait « Allez, Allez, Allez ». Mais lui croyait que je criais « Ali, Ali, Ali ». Il se demandait pourquoi je lui en voulais (rires). Après, je lui ai expliqué que je disais « Allez, Allez, Go on ». Il m’a dit « Ah d’accord !!! » (rires). C’était marrant. Il m’a dit qu’au début, il pensait que je ne l’aimais pas. »

Retrouvez la vidéo de l’entretien avec Bernard Laporte ci-dessous: