Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le nouveau troisième ligne Toulonnais, Charles Ollivon évoque son arrivée au sein du Rugby Club Toulonnais.

Il avoue qu’il a été très difficile de quitter le Pays basque, un endroit où il a des attaches très fortes. Mais pour lui, Toulon est le meilleur club d’Europe et il ne pouvait pas refuser cette opportunité. Extrait:

« Je suis né à Bayonne et ai grandi à Saint-Pée-sur-Nivelle. Partir du Pays basque a été une des décisions les plus importantes dans ma vie. Quand on a des attaches aussi fortes à un endroit, c’est un déchirement. C’était le grand saut dans l’inconnu. La saison dernière, plusieurs clubs m’avaient contacté mais Toulon avait été le premier à faire la démarche. Le RCT avait donc une petite avance. Et c’est le meilleur club d’Europe, celui qui gagne le plus de titres. »

Par ailleurs, Charles Ollivon sait que la concurrence sera rude à Toulon. Il précise que de nombreuse personnes lui ont déconseillé de se rendre au RCT. Extrait:

« Je suis conscient que ce sera « hyper dur » sur un plan personnel. On m’a beaucoup répété que j’avais énormément à perdre en venant me frotter à ce que je considère comme la meilleure troisième ligne au monde, en quantité comme en qualité.  A mon avis, j’ai beaucoup plus à gagner qu’à perdre. Je vais apprendre un maximum aux côtés des professeurs les plus doués au monde. Et si j’arrive à me faire une place au RCT face à de telles références, j’aurais tout réussi. C’est le plus gros challenge de ma carrière. Un défi tellement excitant. Je me sens déjà très bien à Toulon. Je ne pensais pas que ça serait le cas aussi vite. »

Pour conclure, il explique ne pas vouloir se prendre la tête et donner le maximum dès le début de saison pour prouver sa valeur. Extrait:

« Il y aura des places à prendre et il vaudra mieux être performant d’entrée. Mais je ne veux pas commencer à dire que je n’ai pas de droit à l’erreur ou que si je me loupe, je ne jouerai plus. Me mettre trop de pression serait négatif. Je n’ai que 22 ans. À cet âge, je n’ai pas envie de me mettre la tête au fond du seau. C’est comme pour l’équipe de France. Je n’ai pas eu le temps de me morfondre cette année. Le train pour le Mondial est parti lors du Tournoi, je le savais. Il me reste du temps pour y revenir. »