Découvrez les idées et les soutiens de Bernard Laporte pour sa campagne

Découvrez les idées et les soutiens de Bernard Laporte pour sa campagne

1 septembre 2015 - 10:51

5 Commentaires

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Photo_Laporte_uneLimitation à deux du nombre de mandats, passage à un Top 12, remise en cause du projet de grand stade : le programme de Laporte est volontiers offensif.

Révélée l’intéressé en avril 2014, la candidature de Bernard Laporte à la présidence de la FFR en décembre 2016 reste encore aujourd’hui une surprise et une source d’interrogations.

POURQUOI SE LANCE-T-IL ?

L’envie a germé dans l’esprit de Bernard Laporte il y a un an et demi. Ou plutôt, selon ses dires, on la lui a inoculée. En révélant dans nos colonnes son ambition de se lancer dans la course à la président de la FFR, il expliquait : « Depuis deux ans, des amis proches me disent d’y aller. » Parmi eux, Serge Simon, son ancien partenaire à Bègles-Bordeaux, champion de France avec lui en 1991, qui sera son directeur de campagne. La suspension pour treize semaines pour des propos déplacés envers l’arbitre Laurent Cardona en janvier 2014 (il l’avait traité de « pipe » et d’« incompétent » après une défaite à domicile contre Grenoble) a aussi été comme un déclic pour qu’il se lance. « Le fait d’avoir été sanctionné m’a donné encore plus d’envie », tonnait-il lors de cet entretien d’avril 2014. Il y a donc peut-être une part de ressentiment dans sa candidature, et à coup sûr l’envie de changer le système et d’écarter des élus ­fédéraux pour lesquels il a des mots durs. « Ce sont des égoïstes, ils ne servent pas le sport, ils se servent eux », disait-il encore, avant de balancer un lourd sous-entendu sur les nuits parisiennes de certains. Le fait qu’il n’ait ­jamais été élu pose la question de sa légitimité. Mais son long passé (et ses succès) dans le rugby ainsi que son expérience de secrétaire d’État aux Sports l’ont apparemment convaincu qu’il avait la stature pour être candidat à un tel poste. Un proche confie : « C’est un animal politique dans le sens où il s’est frotté à la vraie politique. Il veut apporter à la fédération son sens de la rigueur et du professionnalisme. »

QUELLES SONT SES IDÉES ?

Si, une fois élu, Bernard Laporte applique les mesures qu’il a dévoilées, son arrivée serait un tremblement de terre à la FFR. Première idée choc : limiter à deux le nombre de mandats possibles pour le président et les élus du comité directeur. « Je trouve inacceptable que des gens soient dans une Fédération depuis trente ans. » L’argument le sert même à contrer une éventuelle troisième candidature de Pierre Camou, lequel a souvent affirmé qu’il partirait après deux mandats. « C’est un homme de parole, il doit donc partir », disait Laporte en juillet 2014 sur France 2. Globalement, le manager de Toulon parle d’établir une vraie démocratie au sein de la FFR, en redonnant la parole aux petits clubs et à ce rugby amateur qu’il place au centre de son projet. Autre idée forte : la question du grand stade, projet cher à Camou et Serge Blanco. Laporte s’est déclaré « complètement défavorable à sa construction », sans dire pour l’instant s’il irait jusqu’à l’annuler, alors que des millions d’euros ont déjà été dépensés. L’homme aux fines lunettes cerclées est par ailleurs décidé à mettre son nez dans la formule du Championnat. Il veut un Top 12 et la suppression des phases finales, ce qui serait notamment un moyen de désengorger le calendrier au profit de l’équipe de France. Comment pourrait-il influer alors que le Top 14 est aujourd’hui géré par la Ligue ? Ira-t-il jusqu’à « dissoudre » la LNR pour gérer le rugby pro en direct, comme le dit la ­rumeur ? On évoque aussi sa volonté d’aider financièrement le monde amateur en piochant dans les poches de l’élite. Peut-être aussi un moyen d’améliorer une image parfois trouble d’homme d’argent dans le rugby d’en-bas.

QUI SONT SES SOUTIENS ?

Bernard Laporte dévoilera ce soir la composition de son équipe de campagne. Le directeur en sera donc Serge Simon, qui combat aux côtés de l’ancien demi de mêlée depuis leurs années au CA Bègles-Bordeaux. Médecin, ancien président du syndicat des joueurs, Simon est aussi un homme de médias, qui anime une émission sur RMC… comme Laporte. Du côté des élus actuels, le président du comité des Alpes Christian Dullin a déjà annoncé à ses collègues du comité directeur de la FFR son ralliement au projet Laporte. Il devrait s’occuper de la communication lors de la campagne. Henri Mondino (Côte d’Azur), autre membre du comité directeur et proche du manager varois, est également pressenti pour changer de camp. Par ailleurs, Laporte a activé le réseau de ses anciens joueurs en équipe de France (Sébastien Chabal et Dimitri Yachvili notamment) pour leur demander de le soutenir. On saura ce soir lesquels ont répondu favorablement.

Source: lequipe.fr

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5 Commentaires

  1. loon69 1 septembre 2015 at 13h- Répondre

    Désolé Bernard mais quand je vois ton comité exécutif, ça sent bien fort le copinage…manque que moscato pour la comm…

  2. tony 1 septembre 2015 at 14h- Répondre

    comment voulait vous qui sois a toulon dans se contexte il vaut mieux qui l arrete et qui reste dans sa bulle voila j ai rien contre mais c est evident

  3. Ricou 1 septembre 2015 at 17h- Répondre

    Il aurait dû ne pas attaquer la saison , comment voulez vous qu’il ait la tête au RCT !
    La on c’est bien planté il fallait un entraîneur a pleins temps et concentré a 100% sur Toulon des le depart de la saison 🙁

  4. tony 1 septembre 2015 at 17h- Répondre

    bien dit ricou au moins c clair pour ceux qui lisent

  5. bison25 1 septembre 2015 at 18h- Répondre

    @Ricou mon ami de ce blog , vraiment ce n’est pas que je veuille te contredire , loin de là , mais tu sais même que BERNARD soit là pour le moment à 100% , ce n’est pas ça qui va bien changer la physionomie actuelle des choses . Moi je n’y crois pas du tout . Bernard ne peu pas faire progresser et transformer toutes ces jeunes nouvelles recrues compétitives en si peu de temps . C’est impossible , et tout bon peut il être en plus . Et je pense même que c’est pas tellement ce qu’il aime . Cette équipe du RCT , et en pleine phase de reconstruction , ne l’oublions pas . Nous avons tous tendance à l’oublier pour le moment . On ne peu pas faire d’un poulain , un cheval de grand prix en un mois , c’est pas possible . Bon maintenant ce n’est que mon avis , c’est tout .