Arrivé à Toulon l’été dernier en provenance du Racing 92, le technicien Néo-Zélandais Casey Laulala s’occupe de la ligne de trois-quarts du Rugby Club Toulonnais en compagnie de Sébastien Tillous-Borde.

Lors d’un entretien accordé à Rugbyrama, Casey Laulala a expliqué apprécier énormément de travailler aux côtés de Patrice Collazo, Sébastien Tillous-Borde et Eric Dasalmartini. Extrait:

« Sur la papier chacun à un rôle déterminé, mais en réalité on travaille tous ensemble, et on échange énormément sur les différents aspects du jeu. Avec Sébastien Tillous-Borde on a la charge du jeu de mouvement et des trois-quarts, mais si Patrice Collazo Eric Dasalmartini ont une suggestion, on en discute. Chacun s’écoute. C’est une collaboration en très bonne intelligence. C’est vraiment agréable, d’autant qu’on voit l’évolution du groupe semaine après semaine. On met des choses en place, parfois ambitieuses, et ça fonctionne. L’environnement est propice, les joueurs talentueux et travailleurs, ça nous permet de bien progresser. Personnellement, ça me donne beaucoup d’expérience. »

Il précise apprendre énormément à leurs côtés, au quotidien. Selon lui, l’équipe monte en puissance. Extrait:

« J’aime travailler aux côtés de Patrice, Titi et Brique. J’apprends énormément à leur contact. Je les observe beaucoup. J’ai notamment appris à affronter les « difficultés » que peut rencontrer n’importe quel entraîneur en début de saison. J’ai également observé comment ils avaient intégré des jeunes, ou comment ils géraient les joueurs plus expérimentés. Ce n’est que du positif. Puis il y a la gestion globale du groupe. On avait des joueurs talentueux, et on est en train de devenir une véritable équipe. Les choses vont de l’avant. »

Par ailleurs, Casey Laulala explique avoir deux affaires sur Paris : un restaurant et un café. Extrait:

« Toutes les trois semaines je remonte à Paris. J’ai un restaurant, Itacoa Paris, situé dans le deuxième arrondissement, avec le chef Rafael Gomes. Et j’ai également lancé  » LeCase », un café qui ressemble à ce qu’on peut connaître en Nouvelle-Zélande. Ça peut paraître étonnant, mais la façon de voir le café à travers le monde est très différent, et en tant qu’amateur, j’en apprends un peu plus tous les jours. Le rugby est ma passion, mais c’est parfois chouette de pouvoir s’échapper un peu. De penser à autre chose quelques heures. D’ailleurs quand je remonte à Paris, j’entretiens mes skills de barista. J’ai passé des formation et ainsi, en cas de besoin je peux passer derrière la machine à café. »