Eric Melville se remémore ses années passées au Rugby Club Toulonnais

Eric Melville se remémore ses années passées au Rugby Club Toulonnais

5 mars 2017 - 17:01

2 Commentaires

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L’ancien troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Eric Melville a accordé un entretien au quotidien Var-matin. Le joueur d’origine Sud-Africaine est revenu sur ses années passées au RCT.

Dans un premier temps, ce-dernier se remémore le Brennus remporté en 1987. Extrait:

« J’arrivais de Mont-de-Marsan où on avait joué un huitième de finale contre Béziers. Ce qui était pour nous un exploit. J’arrive à Toulon avec pour objectif affiché – il y avait des pancartes dans la ville – le titre. Et à la fin de la saison 86 / 87, pour ma première année au RCT, on est sacré champion de France. »

Il avoue avoir été impressionné par la ferveur qui régnait dans la ville après cette victoire. Extrait:

« Quand on gagne le titre sur le terrain, on est heureux. Et lorsqu’on arrive juchés sur un camion à Toulon après avoir débarqué de l’aéroport de Hyères, la rue de la République est noire de monde. Les gens étaient heureux. Je ne comprenais même pas que notre titre, attendu il est vrai depuis 56 ans, fasse autant d’effet. Certes, on avait accompli quelque chose de grand. Mais une telle ferveur à notre égard, c’en était presque dérangeant. D’ailleurs en 1 992, quand on ramène de nouveau le Bouclier, j’ai pris ma caméra et j’ai filmé. »

Son pire souvenir ? La finale perdue contre Toulouse en 1 989. Extrait:

« Il y en a deux. Avec Toulon, c’est notre finale perdue contre Toulouse en 89. Cette défaite, elle fait mal, très très mal. L’autre cauchemar, c’est notre défaite face aux All Black à Nantes en 91. On encaisse deux essais en dix minutes. On n’avait rien fait de bon. Et notre troisième ligne tricolore a aussitôt dégagé.

Pour conclure, Eric Melville évoque une anecdote ayant amené une grande colère signée Daniel Herrero. Extrait:

« On partait à Biarritz en avion. Dans le car qui nous amène à Marignane, Thierry Louvet s’endort sur son siège. À l’arrivée à l’aéroport Yvan Roux propose de ne pas le réveiller. Arrivé à Biarritz, Dany Herrero s’aperçoit de son absence. Il hurle en nous traitant de tous tes noms à cause de notre inconséquence. Par bonheur, on a assumé et on est revenu victorieux. Heureusement… »

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2 Commentaires

  1. Seb` 5 mars 2017 at 17h- Répondre

    La Rochelle c’est quand même à des années lumières de notre jeu..
    Alors certes ils ont énormément progressé mais ça signifie que nous, on a vachement régressé.

    Galthié/Landreau pendant 2 ans, puis quand ils prendront l’EDF, refaire venir Mignoni et Bruno qui font du bon boulot à Lyon.

    Je pense que ça nous remettrait à niveau.
    Car en plus de ça, la ligne de 3/4 Rochelaise, c’est quasiment que des jeunes Français bourrés de talent : Ratez, Barry, Lacroix, Aguillon, Roudil, Retiere, Le bail, Bouldoire. .

    Ajoutez à ça des Botia autrement plus efficace et puissant que Nonu, Vito, January, James, etc.. Ça fait vraiment plaisir à voir.

    • raleur_le_retour2 5 mars 2017 at 19h- Répondre

      c’est quoi le rapport avec E Melville ??
      Sinon, l’anecdote sur Louvet, trop marrant 🙂 une autre époque, encore merci pour tout ce que tu as fait Eric