Le sénateur – maire de Toulon, Monsieur Hubert Falco s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique au sujet de la très probable vente du Rugby Club Toulonnais en juin prochain.

Dans un premier temps, le maire de Toulon explique que ce dossier ne le concerne pas directement. Il précise néanmoins bien connaître Lucien Simon et il ne verrait pas d’un mauvais œil son arrivée à la tête du club. Extrait:

« Je n’en pense rien et n’ai rien à en penser. Ce dossier ne me concerne pas directement. Mourad Boudjellal, en homme d’affaires averti, vend ses parts du club. C’est sa motivation et c’est son problème. Je n’ai pas à m’immiscer dans ses affaires. Je connais bien Mourad, bien sûr et Lucien Simon, dont le père était déjà président du RCT et que je côtoie depuis des années. J’ai la plus grande sympathie pour lui et je me réjouis de son arrivée si elle doit avoir lieu. Mais en revanche je ne connais absolument pas Gérard Barba. »

Quoi qu’il en soit, Hubert Falco affirme qu’il ne croira pas à la vente du club tant que l’officialisation n’a pas eu lieu. Extrait:

« Je connais Mourad… Ses qualités mais aussi son côté versatile. Je ne croirais à la vente du club que le jour où celle-ci sera entérinée. On me dit que d’autres investisseurs seraient intéressés. Si c’est le cas, les choses peuvent toujours changer au dernier moment, je ne me fais aucune illusion… C’est l’évolution du rugby. Je n’ai pas à juger. Et je répète que ce dossier ne me regarde pas directement. »

Pour conclure, le maire de Toulon affirme vouloir rester le garant du patrimoine toulonnais. Ainsi, Hubert Falco rappelle que les installations du club – dont le Stade Mayol – appartiennent à la ville. Extrait:

« J’entends toujours être le garant du patrimoine toulonnais et j’ai fait en sorte, quand j’ai vu l’évolution des choses au fil des années, que le stade Mayol, le stade de Berg et les installations du RCT appartiennent à la ville. J’ai les clés de Mayol. Ou, plus exactement, les clés de Mayol sont à l’Hôtel de Ville…  Je tiens juste à rappeler que le RCT participe du patrimoine local, sinon régional et que nous avons fait ce qui était en notre pouvoir pour que les choses n’échappent pas totalement au peuple toulonnais. « 

Hubert Falco est clair à ce sujet: si le repreneur ne vient pas se présenter à la mairie de Toulon, le club ne s’appellera plus le RCT et Mayol n’accueillera plus le club de Toulon. Extrait:

« Celui qui voudra racheter le club devra venir taper à la porte de la mairie. J’ai les clés de Mayol, celles de Berg aussi. Si le repreneur ne vient pas frapper à la mairie, il peut racheter le club… mais il jouera ailleurs. Et ce ne sera plus le RCT. »