Le manager du Rugby Club Toulonnais, Bernard Laporte a évoqué le match à venir face à Clermont, programmé ce samedi soir au Michelin à l’occasion de la neuvième journée du Top 14.

L’entraîneur Varois souhaite que ses joueurs remettent les choses dans l’ordre après la débâcle vécue contre les Wasps le week-end dernier. Il espère que l’attitude montrée sur le terrain sera bien meilleure. Extrait:

« Clermont est une grosse cylindrée de notre championnat qui fait un très bon début de saison. Ça reste un des 26 matches à jouer. On y va avec beaucoup de convictions et d’envie. On sort d’un match moyen. Il faut immédiatement remettre les choses dans l’ordre, être performant dans les secteurs où on n’a pas été performant, c’est-à-dire dans l’agressivité, dans les plaquages, dans les rucks, dans les déplacements, dans l’intensité. Mais que tu joues Clermont ou un autre, de toute façon il faut se reprendre dans l’attitude, qui plus est quand tu joues contre Clermont qui est l’une des meilleures équipes françaises. Ça va être encore plus dur mais c’est bien. »

Par ailleurs, Bernard Laporte est revenu sur la large défaite du RCT contre les Anglais en Coupe d’Europe. Il a notamment averti Quade Cooper sur ses plaquages manqués en lui rappelant que s’il ne plaquait pas, il ne jouera pas avec Toulon. Extrait:

« On ne peut pas gagner des matches quand on manque autant de plaquages. Vous avez vu le match comme moi. J’ai dit à Quade Cooper: « si tu ne plaques pas tu ne joueras pas avec nous ». C’est aussi simple que cela. Le rugby commence là. Ce n’est pas possible ! On ne peut pas passer l’après-midi à ne pas plaquer un mec. Le haut niveau ce n’est pas cela. Mais tout le monde a le droit de faire un mauvais match. Ce n’est pas une punition ni rien. Mais si on veut gagner, il y a un secteur sur lequel il faut toujours être performant, c’est celui-là. C’est l’agressivité et gagner ses duels. Si tu les perds, tu ne peux pas mettre tes tactiques en place. Le premier essai que l’on prend est révélateur où devant on casse le porté, on les met à mal, on a tous nos avants debout, donc c’est une situation pour nous et à la sortie on a deux joueurs qui manquent deux plaquages et on prend un essai. Ce n’est pas possible. »

Pour conclure, il estime que cette défaite n’est pas une faillite collective. Il prend pour exemple le gros match de l’Américain Samu Manoa. Extrait:

« Ce n’est pas une faillite générale, je ne suis pas d’accord. Vous avez vu le match de Samu Manoa ? Ce n’est pas une faillite générale. Mais c’est toujours pareil, quand tu en as deux ou trois qui passent à travers, tu n’as plus d’équipe face aux bons. Quand tu joues contre des pas bons, tu t’en sors, mais face aux bons ça ne passe pas. C’est simple le rugby. »