Le suspense reste entier en cette dernière journée du Top 14

Le suspense reste entier en cette dernière journée du Top 14

23 mai 2015 - 10:39

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toulon-toulouse-record-daffluence-battu-pour-le-velodromeToulon, Clermont, le Stade Français et, dans une moindre mesure, Toulouse, sont à la lutte pour l’une des deux premières places, synonyme de qualification directe.

Au classement de la régularité et du mérite, comme souvent, l’ASM arrive en tête. Sur les vingt-cinq journées disputées, les Clermontois en ont conclu vingt-deux à l’une des deux premières places et n’en ont plus bougé depuis la 15 e  journée.

Si le Stade Français ou Toulouse les doublait cet après-midi, cela aurait des airs de victoire « au cassé », comme chez les sprinteurs, pour les Parisiens – apparus que cinq fois dans la zone de qualification directe, la dernière fin janvier, à l’issue de la 17 e journée –, et de hold-up pour les Toulousains, absent du duo de tête depuis la deuxième journée. Quant à Toulon, c’est l’équipe qui a le plus souvent mené le Top 14 cette saison (douze fois). Et le programme du jour en fait le favori pour finir en tête, ce qui serait la deuxième fois d’affilée.

« Un groupe de phases finales » . Quand Bernard Laporte évoque les convoqués pour la réception d’Oyonnax, il ne trompe personne sur la marchandise : quatorze des quinze titulaires de cet après-midi l’étaient en finale de la Coupe d’Europe remportée face à Clermont (24-18). Au repos le week-end dernier, les cadors ont vu la « B » toulonnaise renforcer leurs chances de qualification ­directe en arrachant un point à Clermont.

« Ils ont fait la moitié du boulot, il faut qu’on fasse l’autre moitié », résume Sébastien Tillous-Borde, qui parle du duel face à « Oyo » comme d’un « quart de finale ». Toulon aura l’avantage de recevoir, pour ce qui pourrait être le dernier match à Mayol de Bakkies Botha, Carl Hayman et Ali Williams, alors que ses deux concurrents les plus sérieux à la qualif se déplacent. À Brive, qui joue son maintien dans l’élite, le terrain sera hostile pour le Stade Français. Le centre du CAB ­Arnaud Mignardi a promis une guerre physique pour obliger les Parisiens à y réfléchir à deux fois avant de s’engager : « S’ils veulent être opérationnels pour les prochains matches, à nous de leur faire comprendre… »

De lui-même, Gonzalo Quesada a en tout cas choisi d’économiser certains cadres (Rabah Slimani,sergio Parisse, Nayacalevu Waisea remplaçants, Alexandre Flanquart, Raphaël Lakafia, Jonathan Danty absents), comme si l’espoir de « rentrer dans les deux » était plus faible que le désir de bien préparer les phases ­finales. À Montpellier, Clermont aura un défi a priori moins rude. Mais il suffit de voir sa composition d’équipe (Fofana-Davies au centre, Domingo-Kayser-Zirakachvili en première ligne) pour comprendre que l’ASM ne tergiverse pas.

« Nous ne voulons être dépendants de personne et nous irons à Montpellier pour gagner », a annoncé Franck Azéma. Et Toulouse ? D’une phrase, jeudi, Jean-Baptiste Élissalde a montré que le Stade s’était déjà résigné et n’ambitionnait que de rattraper son mauvais match à Grenoble : « Si on veut bien préparer le match de phase finale de la semaine prochaine, il vaudra mieux rendre une copie plus propre ­contre l’UBB. »

50% Vouloir l’une des deux premières places, d’accord, mais pourquoi ? De manière pragmatique, les entraîneurs répondront : éviter le coupe-gorge éventuel d’un barrage et avoir un week-end de repos supplémentaire. Sur L’Équipe.fr, cette semaine, le préparateur physique Thibault ­Giroud (ex-Biarritz) estimait, en vue des demi-finales, « à 25, voire 35 % »l’avantage psychologique et physique pour une équipe qualifiée directement par rapport à une autre qui aura disputé les barrages. Les statistiques sur le sort des qualifiés directement en phases finales, cependant, sont plus partagées.

Et ce partage est un étonnant 50-50 : depuis l’instauration des barrages (2009-2010), chaque saison, l’un des deux est finaliste et l’autre est éliminé en demi-finales. Trois fois sur cinq, c’est le premier de la phase régulière qui a touché le Brennus, l’ASM et Castres étant les seuls clubs sacrés après être passés par les barrages (en 2010 et 2013).

Source: lequipe.fr

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