A l’issue de la défaite du Rugby Club Toulonnais contre Leicester à l’occasion de la 3ème journée Européenne, le pilier du RCT, Martin Castrogiovanni a tenu à régler ses comptes avec son ancien entraîneur Anglais: Richard Cockerill.

Ainsi, le joueur Varois a réuni les journalistes Britanniques dans les couloirs du stade de Leicester afin de se lâcher sur son ancien manager. Pour rappel, le manager des Tigers, Richard Cockerill n’avait pas voulu le libérer gratuitement et avait affirmé que Martin Castrogiovanni quittait Leicester seulement pour l’argent. Attention, ça décape. Extrait:

« Il disait que que je suis parti pour l’argent mais il a plusieurs putains de joueurs qui sont aussi bien payés. J’ai payé avec mon propre argent pour quitter ce club. Je n’ai pas besoin de l’argent pour jouer au rugby. J’aime ce jeu et j’avais l’habitude d’aimer ce club, j’aime toujours ce club. Je ne veux plus jamais parler avec Cockerill. Je suis le genre de personne que, si je vous déteste, si vous n’avez pas été clair avec moi, je ne vous reparle plus. Je suis comme ça. Je ne suis pas quelqu’un de faux. Si je vous hais, je vous le dit en face et je ne vous reparle plus jamais. Aimez moi ou détestez moi. Je ne déteste personne. Peace and love. Je déteste juste les salauds. Je n’ai jamais eu l’occasion de me défendre quand je suis parti. Les gens ont juste parlé au sujet de cette merde et de l’argent. Cockerill parle de l’argent, mais la vraie raison pour laquelle j’ai quitté ce club, c’est parce que vous aviez Dan Cole et vous aviez moi. Cole est payé a moitié par la RFU, et moi, je suis un étranger. Mais qu’est ce que vous voulez ? Vous avez un putain de bon pilier qui joue pour l’Angleterre et un gras poilu italien. Ils ont dit que je partais pour l’argent mais j’ai payé 100 000 livres de ma poche pour quitter ce club parce que je veux jouer au rugby. C’est tout. J’ai toujours aimé ce club et je voulais clarifier la situation et parler en face à face, ce que Cockerill n’a jamais fait. Je pense que depuis quelques années, certains sont licenciés de ce club et ce n’était pas comme ça avant. Ils disent respecter les gens, mais ils font comme-ci que rien ne s’était passé. Je ne parle pas du club, mais des gars qui sont en charge de ce club. Quand je suis arrivé dans ce club, j’étais sur tous les t-shirt et tous les badges. »