Maxime Mermoz se plaît à Toulon et il n’hésite pas à le dire

Maxime Mermoz se plaît à Toulon et il n’hésite pas à le dire

30 novembre 2015 - 16:49

3 Commentaires

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mayol-mermozA Toulon, Maxime Mermoz figure parmi les plus anciens de l’effectif. Présent sur la Rade depuis 2012, il cumule 90 matchs sous le maillot du RCT. Et comme chaque année, il a vu débarquer une star du rugby mondial pouvant redistribuer les cartes dans le groupe toulonnais. Mais pas de quoi inquiéter un Mermoz toujours relax.

Carpe Diem. A 29 ans, Maxime Mermoz est un homme posé et serein. Après une légère séance d’entraînement, ce lundi matin, c’est tout sourire qu’il a accepté d’échanger et de se livrer. L’occasion de dépasser les frontières du terrain. Désormais père de famille, le trois-quarts centre du RCT assure « profiter de la vie« . Pour lui, « le plus important, c’est de vivre comme on le veut, de prendre du plaisir et de ne pas se poser de questions ». Une philosophie de vie qui l’aide dans son épanouissement de sportif de haut niveau. Et surtout à relativiser les choses. Comme le fait d’avoir loupé la dernière Coupe du monde ou le risque de voir son temps de jeu diminuer à Toulon.

 » Cotôyer de grands joueurs a toujours été positif »

Depuis son arrivée sur la Rade en 2012, Mermoz a tout gagné sous le maillot Rouge et Noir. Cette saison, il a disputé tous les matches du RCT, ne manquant que 21 petites minutes en dix rencontres. Indiscutable donc. Mais l’arrivée de Nonu et le retour de Giteau pourraient redistribuer les cartes au centre de l’attaque toulonnaise. Pas de quoi inquiéter Mermoz le zen. « Depuis que je suis à Toulon, on est quatre à chaque fois au centre. Tout ce que je peux faire, c’est de m’éclater et donner le meilleur de moi-même ».

Mieux, la concurrence sert de levier à l’ancien Toulousain et de l’Usap.« Comme coéquipier, on apprend toujours aux côtés de ces joueurs qui arrivent d’horizons différents. C’est une richesse pour nous, ça nous permet d’être toujours impliqué et d’évoluer. Ici, j’ai eu la chance de côtoyer que des supers joueurs, ça a toujours été positif », analyse Mermoz. Et de poursuivre. « Regardez à Toulouse il y a également une forte concurrence. Et dans les autres sports aussi. Prenez le PSG, Barcelone ou le Real en foot, il n’y a que des grands joueurs. C’est une chance et la loi du haut niveau. Et puis les saisons sont longues. Mais c’est très excitant au quotidien ».

« Fermé à rien » pour l’avenir

A l’issue de cette saison, il restera encore une année de contrat sur la Rade à Maxime Mermoz. Avec les options signées au moment de sa prolongation, il existe une clause lui permettant de se libérer de sa dernière année pour, pourquoi pas, aller voir ailleurs. Pour l’instant cela n’est pas d’actualité, même si les arrivées futures de Trinh-Duc, et certainement d’un ou des autres joueurs sortis de la manche de Mourad Boudjellal, pourraient encore accentuer la concurrence. Mais « Max » assure « être impliqué à fond dans l’aventure du RCT. Toulon est un club attractif qui anticipe en recrutant de grands joueurs chaque année. On le sait ».

Quoi qu’il arrive, le joueur aura le choix. Rester à Toulon ou écrire une nouvelle page de son histoire. Son profil ne laisse pas insensible, en Europe mais aussi dans l’Hémisphère Sud. « J’ai toujours eu des envies de voir autre chose. Quand j’avais 20 ans, l’Angleterre me faisait envie pour la richesse culturelle notamment. Mais avant de partir, il fallait se réaliser. Après 2011, le Super 15 était attirant par le jeu pratiqué et les saisons plus courtes. Je ne me ferme à rien et surtout je ne me prends pas la tête« ,admet-il.

En début de saison, les médias anglais relayaient d’ailleurs de nouveau l’intérêt de certains clubs britanniques. « Depuis que j’ai 18 ans j’ai des contacts là-bas. Si ça doit se faire, et bien ça se fera un jour. Mais pour l’instant, je suis ici. Je me concentre sur mon quotidien : le terrain et ma vie de famille. Le reste ne dépend pas de moi.. Vivons l’instant présent et on verra ce qu’il se passe demain ». Définitivement la maxime d’Horace « Carpe diem quam minimum credula postero », que l’on peut traduire par « Cueille le jour sans te soucier de quoi demain sera fait », colle parfaitement à Mermoz.

Source: rugbyrama.fr

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3 Commentaires

  1. Lionel 30 novembre 2015 at 17h- Répondre

    Une des meilleures recrues du RCT de l’ère du président Boudjellal.

  2. Florian B. 30 novembre 2015 at 19h- Répondre

    Mermoz n’est peut-être pas une superstar ni un gros marqueur d’essai, mais qu’est-ce qu’il est important dans notre jeu, puis c’est agréable de le voir jouer ballon en main.
    J’espère juste que s’il venait à partir, se serait surtout pour découvrir un nouveau défi (Angleterre, super 15 ou Japon?), et non pas à cause de la concurrence.

  3. Seb` 30 novembre 2015 at 21h- Répondre

    Vu qu’apparemment, avec Mathieu, c’est dans le flou, vaut mieux assurer et garder Max qui nous fait un bien fou avec ses qualités techniques.