Mourad Boudjellal va quitter le Rugby Club Toulonnais à l’issue de la saison actuelle.

Ce-dernier a la ferme intention de reprendre le club de football de Toulon pour le faire remonter en Ligue 1 dans les années à venir. Problème : l’actionnaire majoritaire du Sporting de Toulon n’est pas vendeur.

Interrogé via RMC Sport, Mourad Boudjellal estime avoir acquis assez de crédibilité à Toulon pour être un candidat sérieux à la reprise du Sporting. Extrait:

« Aujourd’hui, je suis intimement convaincu qu’on peut écrire une belle histoire avec ce club. J’ai envie d’essayer de l’écrire. Il y a une génération dans cette ville qui n’a jamais connu le football de haut niveau et j’ai envie de leur apporter cela. Pour l’instant, je me présente en disant « je veux ». Mais je pense que j’ai acquis dans cette ville suffisamment de crédibilité pour que ma parole soit écoutée. Je n’ai pas encore de contact avec Claude Joye, je n’ai absolument aucun contact. On va quand même essayer de le rencontrer. Puis même si les choses ne se font pas – même si je pense qu’elles vont se faire – il faudra qu’il me remercie car on a plus parlé du Sporting depuis quelques jours que depuis des années. Je lui ai fait une campagne de comm qui, j’espère, va l’aider dans son recrutement de partenaires. »

Mourad Boudjellal enchaîne et n’hésite pas à bousculer Claude Joye. Il le félicite d’avoir repris et sauvé le Sporting. Cependant, il estime qu’il n’y a pas de quoi lui faire une statue pour autant. Extrait:

« Ce qui me surprend le plus avec le Sporting, c’est qu’il y a des villes comme Nîmes, Amiens, Angers, Dijon, qui ne sont pas des villes plus grandes que Toulon et qui sont en Ligue 1 alors que Toulon n’y arrive pas. Ça fait 10 ou 13 ans et ça fait beaucoup. En tant que Toulonnais, je me sens légitime de dire : « Attention, on a un club de foot qui est sous assistance respiratoire en subventions et on doit faire plus. Après, bravo à lui d’avoir récupéré le Sporting et de l’avoir sauvé. Mais bon, il n’y a pas de quoi lui faire une statue pour l’instant. Je pense qu’il faut tenter ce truc fou car on n’a rien de moins que Nîmes, Amiens ou Dijon. Si je reprends le Sporting, je n’y vais pas pour jouer en Nationale ou en Ligue 2. Je n’en ai rien à cirer de ces divisions-là. Moi, je veux la Ligue 1. C’est la seule chose qui m’excite. »