Le nouveau manager du Rugby Club Toulonnais, Patrice Collazo s’est exprimé en conférence de presse mercredi après-midi au sujet de sa nouvelle aventure avec le XV de la Rade.

Celui qui a quitté prématurément La Rochelle en raison d’un désaccord avec son staff technique explique pourquoi il a choisi de travailler avec Juan Martin Fernandez Lobbe et Sébastien Tillous-Borde.

Concernant Juan Martin Fernandez Lobbe, l’affaire était bouclée depuis plusieurs jours. Extrait:

« C’est important de pouvoir choisir les personnes avec qui on va travailler quand on est entraîneur. Juan Martin Fernandez Lobbe s’était bouclé depuis un moment. J’ai ensuite souhaité le rencontrer pour définir avec lui sa mission car je pense que chacun doit travailler dans le domaine de compétence qu’il maîtrise. C’est une plus-value. Quand j’ai discuté avec Juan Martin Fernandez Lobbe sur ses missions, on est très vite tombé d’accord. »

Concernant Sébastien Tillous-Borde, tout s’est finalisé en début de semaine, mais l’idée lui trottait dans la tête depuis un petit moment. Il l’avoue: au bout de dix minutes d’entretien, il était convaincu que Sébastien Tillous-Borde était la bonne personne. Extrait:

« Concernant Sébastien Tillous-Borde, c’est quelque chose qui me trottait dans la tête depuis de nombreuses semaines. Il y avait d’autres paramètres qu’il fallait voir avec lui et avec le président. Mais quand je me suis assis autour d’une table avec Sébastien et Juan, je me suis rendu compte que leur image de joueur était la même que leur image en tant qu’homme. Donc je suis très heureux de pouvoir travailler avec Juan et Sébastien. Ce ne sont pas des choix par défaut, ce sont des choix réfléchis. Les choix par défaut, ce ne sont pas mes trucs. Quand on a parlé de Sébastien, j’ai expliqué au président « quoi », « comment » et « pourquoi ». Pour Sébastien Tillous-Borde ça a pris une heure, mais au bout de dix minutes j’en étais convaincu. Je crois à l’enthousiasme de ces nouvelles personnes qui basculent de joueur à entraîneur. Je crois aussi au respect des joueurs envers ces personnes-là car ils étaient dans le vestiaire avec eux il n’y a pas si longtemps. Quand il y a le respect, je pense qu’il peut y avoir le travail derrière, et quand il y a le travail, ça peut générer des choses positives. »