Lors d’un entretien accordé à L’équipe, le deuxième ligne d’Oyonnax, Thibault Lassalle a confirmé avoir signé à Toulon pour la saison prochaine.

Il explique qu’il n’est pas facile, pou rle côté affectif, de quitter Oyonnax, mais qu’il ne pouvait pas refuser une telle opportunité. Il ne le cache pas: son rêve est de soulever le Brennus. Extrait:

« Le choix a été difficile d’un point de vue affectif. Oyonnax m’a beaucoup apporté. Mais j’ai 27 ans. Si je ne le faisais pas maintenant, je ne l’aurais jamais fait. Quitte à partir, autant faire le grand saut, même si j’ai conscience de prendre un risque. Je sentais aussi que Christophe Urios était sur le départ. Il m’a dit que le RCT était difficilement refusable. L’an dernier, j’avais déjà été contacté car j’avais une clause en cas de relégation d’Oyonnax. Mais je ne me sentais pas de partir. Ça m’a permis d’anticiper un peu. Finalement, ma blessure a accéléré les choses. Loin des terrains, c’est le moment de régler mon avenir à tête reposée afin d’avoir l’esprit libre pour mon retour à la compétition. »

Par ailleurs, Thibault Lassalle a apprécié le discours des dirigeants Varois. Ils ont été honnête avec lui. Extrait:

« J’ai aimé leur franchise. Ils ne m’ont pas dit que j’étais le meilleur du monde. Je ne les aurais pas crus ! (rires). Ils m’ont parlé d’opportunité de côtoyer des joueurs exceptionnels et d’avoir la possibilité de jouer le titre chaque année. Mon rêve est de toucher le Brennus. Je me suis dit: ‘Sois fou, vas-y !’ Je n’oublie pas qu’avant de rejoindre Oyonnax en 2012, j’ai failli arrêter le rugby après des années de galère à Agen. Je n’étais pas bon, personne ne croyait en moi. Oyonnax, c’était un peu ça passe ou ça casse. Après tout ce que j’ai traversé, je ne pouvais pas refuser Toulon. »

Pour conclure, il espère que Bakkies Botha restera encore quelques mois à Toulon en tant que joker Coupe du monde afin d’apprendre à ses côtés. Extrait:

« On ne peut pas nous comparer. Botha, c’est un monument. Le challenge est excitant. Je n’ai pas envie de passer pour un charlot. Je vais me préparer comme un dingue. J’ai envie de réussir. J’espère que Botha va rester jusqu’en novembre pour apprendre un peu de lui. »