Le consultant RMC Thomas Lombard a évoqué ce mercredi le jeu de Frédéric Michalak, qui sera une nouvelle fois titulaires avec les Bleus ce jeudi soir pour défier le Canada.

Selon Thomas Lombard, Frédéric Michalak est un bon ouvreur lorsque les avants arrivent à prendre l’avantage sur l’adversaire. En revanche, lorsque le paquet d’avants est bousculé, l’ouvreur Varois rencontre davantage de difficultés. Extrait:

« Frédéric Mchalak fait partie de cette classe de numéro 10 dont la performance reste conditionnée parce qu’il est bon lorsque son paquet d’avants avance et lorsque les joueurs qui sont censés franchir jouent derrière la ligne d’avantage. A partir de là, il fait partie des meilleurs joueurs du monde. Mais il n’a pas cette double casquette qu’ont les énormes numéros 10 dont notamment Dan Carter et Jonny Wilkinson, c’est à dire de jouer aussi bien avec du temps ou sous pression. C’est vrai que si on a une équipe de France qui est en difficulté par rapport à sa conquête ou par sa capacité à avancer, on aura alors des difficultés car le jeu au pied n’est pas l’arme favorite de Frédéric Michalak, du moins le jeu au pied d’occupation. Parfois sous pression, il prend un peu trop de risques. Quand on avance et quand on a du temps pour créer, c’est un joueur complètement remarquable. Voilà un peu le schéma. Mais Frédéric se donne les moyens d’être le meilleur et d’avoir une réussite dans l’exercice des tirs au but. Il est au tour de 80% de réussite au pied et c’est ce qui fait la différence entre les grandes équipes et les autres équipes. Il n’y a pas beaucoup d’équipes qui sont à 80%. Mais si le pack n’est pas souverain, il doit devenir un 10 avec une profondeur dans son jeu au pied pour soulager son équipe qui est sous pression, avoir des diagonales et du jeu au pied long pour faire reposer ses gros. »