Le journaliste Français Marc Duzan a rédigé un édito dans l’édition du Midi Olympique datant du lundi 15 octobre dernier, suite à la défaite du Rugby Club Toulonnais contre Newcastle en Coupe d’Europe.

Dans cet article que nous avions relayé dès sa sortie, le journaliste en question estimait que les dirigeants Toulonnais auraient finalement décidé de tirer un trait sur la « toulonnitude » et la « fabrique à champions » après le début de saison catastrophique du RCT.

Il affirmait que la « toulonnitude » est morte. Il accablait le président Mourad Boudjellal qui, selon lui, s’était rapidement tourné vers l’Afrique du Sud pour tenter de recruter des joueurs étrangers pour sauver la saison. Article à relire ici.

L’association de supporters des Z’Acrau du RCT n’a pas hésité à répondre à cet édito à charge du Midi Olympique.

Dans son édition de lundi, le bi-hebdomadaire a ainsi publié le droit de réponse des Z’Acrau. A lire ci-dessous:

« Oui le RCT est malade en ce début de saison, oui après avoir effectué pas mal de changements de joueurs et de staff, les résultats ne sont pas encore présents. Et oui il faut recruter certains joueurs à certains postes car nous avons des blessés et aussi quelques erreurs de casting peut-être… Mais en aucun cas « la Toulonnitude » est morte.

Si vous regardez un peu plus les compositions de match que les résultats, vous verrez qu’il n’y a jamais eu autant de jeunes joueurs formés au club alignés sur les feuilles de match (Chiocci, Setiano, Rebbadj, Vanverberghe, Vernet, Belleau, Méric, Carbonel, Tuisova, Smaili, Bulibulirua, Gros, Fresia, Alkhazashvili, Gahetau, Zeghdar, Soury…)

Sauf que vous comprendrez bien aisément qu’il faut du temps à ces jeunes joueurs pour s’aguerrir en Top 14, du temps pour former un joueur, donc quand ils se blessent ou qu’ils sont un peu en méforme, et comme nous avons droit à des joueurs supplémentaires ou des jokers médicaux, il faut bien recruter. Alors, le recrutement en cours d’année ne peut souvent se faire qu’avec des joueurs français au chômage, ou des joueurs de l’hémisphère Sud, non internationaux car ceux-ci étant ficelés par de beaux contrats. Il faut donc trouver la perle rare qui devra être efficace rapidement, à l’instar d’un Fritz Lee ou Nathan Charles à Clermont ou Tom Palmer à Bordeaux…

D’ailleurs, le problème n’est pas toulonnais. Tout cela nous irrite un peu du côté de la rade, surtout que en ce moment… Et pour conclure, oui le RCT a été, est et sera toujours un grand club, bien avant les exploits réalisés avec le triplé en Coupe d’Europe et le doublé en Top 14, avant même l’arrivée de Mourad Boudjellal. Mais il l’est encore bien plus depuis que Mourad est là.

Et non Toulon ne sera jamais mort, malgré l’envie de certains. Et Bernard Laporte l’avait dit dans son discours d’adieu à Mayol : « Tant qu’on vous jalousera, c’est que vous serez là… »