Anthony Belleau explique ses nombreux petits jeux au pied contre Montpellier

Anthony Belleau explique ses nombreux petits jeux au pied contre Montpellier

Le lundi 10 décembre 2018 à 10:03 par David Demri

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Le Rugby Club Toulonnais s’est imposé contre Montpellier, ce samedi après-midi au Stade Mayol à l’occasion de la troisième journée de la Coupe d’Europe (38-28).

Interrogé dans les colonnes du quotidien L’équipe, le jeune ouvreur Varois Anthony Belleau a accepté de revenir sur la belle prestation des Varois.

Il explique notamment ne jamais avoir douté des capacités de l’équipe à rebondir. Selon lui, tout commence à se mettre en place, petit à petit. Extrait:

« Je ne doutais pas. Si on reparle de Grenoble, en première mi-temps, on a fait les choses à l’envers. On manquait d’intensité, on a fait du jeu à une passe, assez bêtement. En fait, samedi, ce n’était pas une réaction, mais les choses ont été plus abouties sur l’ensemble du match : on a fait les choses dans l’ordre. On a bien joué au rugby, avec du rythme. Je suis d’autant plus content que je sens que ça émane du collectif, on s’est sentis forts ensemble. Cela se met en place petit à petit. On est encore partis sur des bases nouvelles en début de saison. On joue contre des équipes qui sont en place, avec le même staff, la même façon de fonctionner depuis trois-quatre saisons. On est sur la pente ascendante, disons. Je suis optimiste et enthousiaste ! Depuis le début, j’y crois. On ne va pas se brûler, mais ça va venir. »

Anthony Belleau a également évoqué ses nombreux petits jeux au pied. Il explique adorer attaquer et n’hésite pas à tenter des coups quand une opportunité de présente. Extrait:

« Mon rôle, dans un premier temps, est de distribuer, de faire en sorte que tout soit bien compris par tout le monde, qu’on aille tous dans le même sens. Après, je suis un joueur qui aime attaquer. Quand ça se présente, je joue les situations, je tente en faisant en sorte que ce soit fructueux pour l’équipe, pas pour y aller tout seul. Avant l’essai de Lakafia, ça va très vite. Je ne veux surtout pas aller m’empaler sur le défenseur en face. J’arrive aux 5 mètres, le ballon sort très vite et on peut marquer derrière. Dans le rugby, pas de secret : il y a un porteur de balle, et il faut réagir autour de lui. Et c’est plus facile de jouer quand les ballons sortent vite, pas ralentis comme face à Grenoble. »

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3 Commentaires

  1. jb 10 décembre 2018 at 10h- Répondre

    Personnellement Depuis le début de la saison j’ai du mal à me régaler devant les matchs de notre équipe, je souffre avec eux et je suis toujours frustré des quelques détails qui manquant pour qu’on arrive à basculer du bon côté! Samedi j’ai pris le match en cours en seconde mi temps et j’ai vraiment été médusé par la différence de visage de notre équipe par rapport aux précédents matchs, une profondeur d’attaque et de la vitesse dans les prises de balle. Ça fait plaisir à voir!
    On pourra regretter le relâchement en fin de match sur les 2 essais de Montpellier mais on est vraiment sur la bonne voix.

  2. jocolombe 10 décembre 2018 at 11h- Répondre

    Belleau est encore dans le XV type de Rugbyrama.
    On va encore dire que c’est pas mérité ?
    Stats ESPN Scrum
    36 passes
    14 courses
    111 m balle en main
    7 défenseurs battus
    3 plaquages (la troisème ligne et Mamuka on fait leur taf!)
    0 fautes!

    • La Rafale 10 décembre 2018 at 12h- Répondre

      Un petit bemol sur son match il fait encore trop de passes en étant arrêté ou très peu lancé. Ça n’enlève pas qu’il a réalisé un bon match. Ce qui confirme ce que l’on disait pour les matchs depuis le mois d’août : pour juger de la permanence d’un Ouvreur il faut voir la performance du pack. On voit par exemple que lorsque les avants avancent en défense et plaquent , les ouvreurs n’ont pas ou peu besoin de plaquer. Il n’y a qu’à compter les placages de Beauden Barett en position d’ouvreur avec les blacks.