Il était une des stars annoncées du rugby gallois. Certains n’hésitaient pas lui prédire un avenir digne du mythe Gareth Edwards. Mais les blessures et les aléas du vedettariat en ont décidé autrement. L’ex-icône du rugby gallois, Gavin Henson, vient en France pour relancer une carrière qui s’est inscrite en pointillés ces dernières années.

Le «Beckham gallois» (29 ans, 1m83, 94 kilos) va tenter de relancer sa carrière sur les bords de la Méditerranée. Habitué aux transferts fracassants (Tana Umaga, Jonny Wilkinson, Georges Smith et Georges Gregan), le RC Toulon du président Mourad Boudjellal vient de l’engager jusqu’à la fin de la saison comme joker médical, en remplacement de l’arrière Clément Marienval, victime d’une rougeole toxique.

Le rugby européen avait découvert Henson, alors âgé de 22 ans, le 5 février 2005, lorsqu’il avait permis au pays de Galles de remporter face aux Anglais, grâce à une pénalité de 50 m, le premier match d’un Grand chelem inédit dans le Tournoi des six nations depuis 1978.

Cheveux gominés et bronzage permanent

Fantasque, doué et inspiré, Henson sortait également de l’ordinaire par son look, cheveux gominés et bronzage permanent, jambes épilées, plus proche des habitudes d’un joueur de foot que du stéréotype du rugbyman britannique. Il partageait d’ailleurs avec Thierry Henry la vedette d’un spot de pub pour un équipementier dans lequel il faisait admirer sa superbe plastique.

Un côté star du ballon rond que l’intéressé allait encore pousser plus loin, pour le plus grand bonheur des tabloïds: amours orageuses avec une vedette de la pop galloise, bagarres et frasques en tous genres. Un succès médiatique qui avait eu pour conséquence d’énerver jusqu’à ses coéquipiers.